En direct
A suivre

Paris prêt pour le marathon

Chaque année, c’est le même rituel. Et ce dimanche n’échappera pas à la règle.[©Andre Ferreira / Icon]

La course à pied fait de plus en plus d’adeptes, à l’instar du succès toujours exponentiel de l’épreuve de référence parisienne de 42,195 km. La distance mythique est parcourue dans un cadre unique.

Chaque année, c’est le même rituel. Et ce dimanche n’échappera pas à la règle. Dès l’aube, ils seront des milliers à se presser sur l’avenue des Champs-Elysées pour prendre le départ de la nouvelle édition du Schneider Electric Marathon de Paris. Un succès qui perdure et qui met en lumière la passion des Français pour la course à pied. Pourtant, s’ils sont environ 12 millions de pratiquants, selon une étude de la FFA-Sportlab, ils ne sont que 100 000 chaque année dans l’Hexagone à s’élancer sur le format mythique des 42,195 km.
 
Selon le journaliste Pascal Sylvestre, auteur de "Marathon" (éd. JC Lattès), «cette épreuve est encore réservée à une certaine “élite”. Le marathon fait rêver de nombreux coureurs novices mais beaucoup pensent – à juste titre – que cette distance est trop exigeante pour eux et ne passent pas à l’acte».

 

La course de tous les superlatifs 

Pourquoi est-il considéré comme le Graal par beaucoup ? «Peut-être parce que le mot même de marathon est un formidable vecteur de rêve», reprend celui qui a 56 marathons à son actif. «Il est synonyme de dépassement de soi, de courage, de désir de reprendre sa vie en main.» Le plus souvent, l’expérience est teintée de superlatifs. Incroyable, formidable, dantesque, inhumain, mémorable sont les mots qui reviennent chez le marathonien.
 
Au-delà de la distance, l’épreuve prend parfois aussi plus de valeur selon le sol foulé. C’est le cas de Paris. Quoi de plus beau que de courir dans la Ville lumière ? Les étrangers ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisqu’ils sont plus de 40 % à s’y inscrire. Les Franciliens, quant à eux, seront plus de 50 000 courageux à profiter de ce tracé unique entre l’ouest et l’est de la capitale. Certains pour battre leur record, d’autres simplement pour enfiler leur maillot de «finisher» après 5 ou 6 h d’effort.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités