Cette fois, c’est vraiment inquiétant. Quatre jours après avoir sombré en championnat à Montpellier (3-0), le PSG a évité de peu une nouvelle humiliation, mardi soir, face aux modestes Bulgares de Ludogorets Razgrad (2-2) lors de la 6e et dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions.
Un résultat lourd de conséquences puisqu’il prive le club de la capitale de la première place du groupe A en raison du succès d’Arsenal à Bâle (1-4). Il a surtout mis en exergue les nombreuses limites et carences d’une équipe sur un fil depuis le début de la saison. Méconnaissable d’un bout à l’autre du Parc des Princes, le champion de France en titre a livré l’une de ses pires prestations. Si ce n’est la pire.
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A l’image de sa défense complétement passive sur la tête de Virgil Misidjan (15e) et de l’erreur de Marquinhos qui a offert le but à Wanderson Farias (69e). Sur le plan offensif, les Parisiens n’ont guère été plus brillants avec de trop nombreuses approximations dans le dernier geste, malgré le retourné d’Edinson Cavani (61e) et l’égalisation in extremis d’Angel Di Maria (92e). Très préoccupant avant le choc, dimanche soir, contre Nice.
Une révolte attendue contre Nice
Avec quatre points de retard sur le club azuréen en tête du classement, Thiago Silva et ses coéquipiers n’auront pas le droit à l’erreur. Une révolte sera vivement attendue dans ce sommet face à ces surprenants Niçois qui se feront un malin plaisir de les enfoncer encore un peu plus. Car tout autre résultat qu’une victoire au terme d’une semaine mouvementée, plongerait le PSG dans une crise qu’il n’avait plus connue depuis longtemps à cette époque. Et qui pourrait précipiter la chute d'Unai Emery.