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Ligue des champions : le PSG n'a pas le droit à l'erreur

Angel Di Maria n'est que l'ombre de lui-même depuis le début de la saison. Angel Di Maria n'est que l'ombre de lui-même depuis le début de la saison.[Anthony Dibon/Icon Sport]

Auteur d’un début de saison plus que mitigé, c’est sous pression que le PSG abordera, mercredi, son deuxième match de Ligue des champions de la saison face aux Bulgares de Ludogorets Razgrad.

Depuis son passage sous pavillon qatari à l’été 2011, rarement le PSG avait connu un début de saison aussi mouvementé. Que ce soit sur et en dehors des terrains avec des résultats en berne, le cas Hatem Ben Arfa ou encore les démêlés judiciaires de Serge Aurier. C’est dans ce contexte au parfum de crise que le club de la capitale se déplace, ce mercredi soir, à Sofia pour affronter les modestes Bulgares de Ludogorets Razgrad pour la 2e journée de la Ligue des champions avec l’obligation de s’y imposer.

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Car tout autre résultat qu’un succès provoquerait de sérieux remous à tous les étages. L’heure est donc à la remobilisation générale dans les rangs des protégés d’Unai Emery, qui restent sur une désillusion, vendredi dernier, à Toulouse (2-0). «Mercredi nous avons un match important en Ligue des Champions et on verra la réaction de l’équipe», avait lancé Patrick Kluivert, directeur du football du PSG, avant de quitter le Stadium.

Et cette réaction doit être aussi bien collective qu’individuelle. «On n’a pas bien commencé. On a la qualité pour mieux faire», a reconnu ce mardi Thiago Silva. Bon nombre des stars parisiennes sont en effet loin d’afficher le rendement escompté pour des joueurs de leur envergure.

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A l’image notamment d’Angel Di Maria. L’international argentin n’est que l’ombre de lui-même avec à son actif deux maigres passes décisives délivrées en neuf rencontres. Mais il n’est pas le seul à décevoir. Edinson Cavani traîne toujours son manque d’efficacité que ses six buts en sept journées de Ligue 1 ne peuvent faire oublier.

Mais les grands joueurs sont sensés répondre présent lors des grands rendez-vous. C’est le moment de le prouver. Même si Unai Emery ne préfère pas dramatiser la situation. «On va évoluer, je suis optimiste. Je fais confiance aux joueurs, c’est une question d’adaptation, a assuré l’entraîneur espagnol. L’équipe est nouvelle, beaucoup de choses ont changé. C’est une année particulière.» Et cette rencontre face à Ludogorets s’annonce déjà comme charnière pour la suite.

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