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Ligue 1 : pourquoi le PSG est déjà champion

Critiqué en Ligue des Champions, Zlatan Ibrahimovic a déjà inscrit 7 buts et effectué 3 passes décisives en Ligue 1 cette saison. Critiqué en Ligue des Champions, Zlatan Ibrahimovic a déjà inscrit 7 buts et effectué 3 passes décisives en Ligue 1 cette saison.[Nolwenn Le Gouic / Icon Sport ]

En disposant facilement de Saint-Etienne dimanche (4-1), le PSG, toujours invaincu après onze journées, a conforté son avance en tête de la Ligue 1 et assis un peu plus encore sa supériorité dans un championnat qui lui semble plus que jamais promis. Alors que le tiers des matchs de la saison n’a même pas encore été joué.

Un trou (déjà) béant avec Lyon, Monaco et Marseille

Ce n’est pas faire offense à Angers et Caen (actuel 2 et 3èmes) que d’affirmer que le concurrent à la fois le plus proche au classement du PSG et le plus à même de lutter jusqu’au bout avec lui pour le titre reste Lyon. Problème : l’OL, quatrième et déjà relayée à 10 points au bout de 11 journées, n'arrive pas à suivre l'impressionnant rythme imposé par les Parisiens (9 victoires en 11 matches). Que dire par ailleurs des situations de l’AS Monaco (à 12 points) et de l’OM (à 17 points), incapables de se soustraire à la pression inhérente aux attentes placées en eux ? Plus encore que lors des quatre premières saisons de l’ère QSI, Paris bénéficie de l’étiolement de sa concurrence supposée être la plus féroce. Une thèse confortée par les faces à faces déjà survenus cette saison entre le PSG et les autres «gros», tous soldés par des victoires parisiennes (2-0 contre Lyon en Trophée des Champions, 3-0 à Monaco, 2-1 contre Marseille et 4-1 contre Saint-Etienne).

Un collectif bien rôdé

Blaise Matuidi et Thiago Motta ont rejoint le club en 2011, Marco Verratti les a imités l’année suivante. Au milieu de terrain, le trio imprime son style à l’envi. Cela donne notamment lieu à des coulissages mieux huilés et des transmissions toujours plus justes. Et même quand ils subissent un épisode de méforme, comme ce fut le cas par exemple face à l’OM, ces trois là parviennent toujours à conserver un minimum d’équilibre nécessaire pour ne pas faire prendre l’eau au bloc parisien.

Sans en faire des tonnes non plus, Matuidi, Motta et Verratti avaient asphyxié l’entrejeu monégasque et éteint Jérémy Toulalan à la fin du moins d’août. La couverture qu’ils sont susceptibles de s’apporter à tour de rôle en fonction des types de phases de jeu développées par l’adversaire se fait plus précise. En résultent, un nombre incalculable de ballons grattés doublé d’un jeu de passes toujours plus dynamique.

Des cadres à la hauteur

En actant sa volonté de se passer désormais des services de Thiago Silva, le sélectionneur brésilien Dunga a fait, sans le vouloir, un bien joli cadeau à Laurent Blanc. Plutôt que de se morfondre, le capitaine malheureux du Brésil au Mondial 2014 multiplie sous les couleurs bleu et rouge les performances de qualité. Il se montre concerné et concentré. Le journal L’Equipe ne s’y trompe pas et gratifie Silva d’une note moyenne de 6,20 depuis le début de saison. Comme le rayonnant Hatem Ben Arfa. Et il est déjà apparu à quatre reprises dans l’équipe type de Ligue 1. En attendant qu’Angel Di Maria se fonde massivement dans le collectif de Blanc, Cavani (7 buts, 2 passes décisives) et Ibrahimovic (7 buts, 3 passes décisives) assurent en Ligue 1. Après deux saisons cahin-caha, le binôme apparait de plus en plus complémentaire et ne dispose d'aucun équivalent en France. En témoigne sa prestation contre Saint-Etienne où chacun a délivré une passe décisive à l’autre. Un exploit à peine envisageable il y a plusieurs mois de cela. Reste maintenant à transposer tout ça en Ligue des champions, le véritable objectif des Parisiens cette saison.

 

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