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Sepp Blatter : "Je ne peux pas surveiller tout le monde"

Le président de la FIFA, Sepp Blatter. [Michael Buholzer / AFP]

Envers et contre tous, Joseph Blatter briguera ce vendredi un cinquième mandat à la tête de la Fédération internationale de football association (Fifa). 

 
Malgré le scandale sans précédent à laquelle fait face l’organisation, le Suisse reste le grand favori pour l’emporter face à son principal adversaire, le prince Ali. Et l’appel à la démission lancé par le président de l’UEFA, Michel Platini, au dirigeant, ne devait rien y changer. «Je ne peux pas surveiller tout le monde», s’est défendu hier le président sortant de la Fifa, ajoutant que «d’autres mauvaises nouvelles sont à venir».
 
La polémique avait éclaté mercredi, avec l’annonce de l’arrestation de sept hauts responsables de la Fifa accusés de corruption. Et quelques heures plus tard, l’on apprenait que des documents électroniques concernant notamment l’attribution de la Coupe du monde 2010 à l’Afrique du Sud avaient été saisis au siège de la Fifa à Zurich, dans le cadre d’une enquête sur des irrégularités présumées.
 
 
Une affaire politique
 
L’affaire a désormais pris une tournure politique internationale. «Nous avons besoin d’organisations [...] qui soient incontestables» vis-à-vis des compétitions à organiser, a ainsi estimé hier François Hollande, alors que le chef du gouvernement britannique David Cameron s’est prononcé en faveur de la candidature du prince Ali. 
 
Le président russe Vladimir Poutine, dont le pays a été choisi pour organiser la Coupe du Monde en 2018, a pris quant à lui la défense de la Fifa, accusant les Etats-Unis d’ingérence. «Voici encore une tentative claire [de Washington], d’étendre sa juridiction sur d’autres Etats», a-t-il ajouté. 

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