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Caen plonge l'OM dans la crise

Dimitri Payet n'a plus le sourire. L'OM n'arrive plus à avancer.

Marseille, qui se croyait à l'abri avec une avance de deux buts, s'est finalement fait battre par de renversants Caennais (3-2) vendredi en ouverture de la 27e journée, et voit s'éloigner un peu plus ses rêves de titre.

 

Les Marseillais, qui restent troisièmes à 50 pts, avaient pourtant réussi à s'offrir deux buts d'avance par l'intermédiaire d'André Ayew juste avant la mi-temps (45+2), puis par André-Pierre Gignac tout juste enté en jeu (63). Ils se sont même payé le luxe de rater un pénalty dès l'entame, par Michy Batshuayi, préféré au coup d'envoi à Gignac (2).

Mais comme au Parc des Princes (2-2), les Caennais ont inscrits deux buts en deux minutes par Seube (67) et Sala (70), avant que Nicolas Benezet ne mette un terme à la série marseillaise de douze matches sans défaite à domicile (87). Ils remontent provisoirement en 9e position, et confirment leur statut de meilleure équipe de l'année 2015.

 

Schéma tactique

L'OM avait pourtant largement dominé la rencontre et, chose rare depuis le début de l'année 2015, retrouvé de l'efficacité offensive. Il faut dire que Marcelo Bielsa avait fait des choix forts avant le coup d'envoi, laissant Gignac sur le banc et positionnant André Ayew en milieu de terrain.

C'était le schéma tactique qui avait permis à Marseille d'inscrire ses quatre derniers buts en championnat. Et en alignant le Ghanéen André Ayew aux côtés de Gianelli Imbula, Marcelo Bielsa a effectivement permis à l'OM de mieux se porter vers l'avant.

 

Marseille ouvre le score

Dès la 6e minute, Thauvin puis Payet tentaient leur chance, forçant Vercoutre à bien se coucher. Ocampos tentait sa chance de loin après un coup du sombrero mais sans cadrer (30), Thauvin dévissait sa frappe (32), et Ayew voyait sa tête surpuissante repoussée par la transversale sur un bon centre de Brice Dja Djédjé (37).

Juste avant la mi-temps, Ayew, très en jambes, jaillissait devant Yahia pour mettre son équipe devant à la pause (1-0, 45+2).

 

Un grand Mandanda

Mais l'alternative du "tout pour l'attaque" a un inconvénient, qui peut lui donner des allures de roulette russe: en cas de perte de balle en phase offensive, Marseille se met immédiatement à portée de son adversaire.

Il a fallu toute la dextérité de Steve Mandanda pour préserver le 0-0 en première période, avant que les deux principales armes offensives caennaises, Lenny Nangis (27) puis Hervé Bazile (40) ne sortent sur blessure. D'abord sur une frappe de ce dernier, avant que Jérémy Morel ne sauve sur sa ligne une frappe d'Imorou (16), puis à nouveau sur une grosse frappe d'Emiliano Sala que le gardien marseillais dévie sur sa transversale (24).

Mandanda était encore là sur un tir puissant de Bazile boxé des deux poings (27), puis sur un service de Julien Féret promis à la tête d'Emiliano Sala (43), encore du poing. Sans oublier un tir du futur buteur Nicolas Seube, dévié par Morel (51) et un autre de Nicolas Benezet (58), alors que Marseille avait du mal à se remettre dans son match.

 

Mandanda ne peut pas tout

Mais Mandanda ne peut pas tout. Et après une faute de marquage de Benjamin Mendy permettant à Seube de réduire la marque à la suite d'un corner (67), et un tir entre les jambes de Sala à la conclusion d'un contre de N'Golo Kante (70), Marseille se retrouvait à 2-2. André-Pierre Gignac s'était auparavant consolé de n'être que remplaçant en poussant le ballon dans le but (63) après une frappe de Mendy repoussée.

Et puis Benezet, pas attaqué par Dja Djédjé, a inscrit le troisième but caennais (87)... Plongeant encore un peu plus un OM dans ce qui commence sérieusement à ressembler à une crise.

 

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