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Dissection des milieux de la Ligue 1

Le milieu de terrain du Paris SG et de l'équipe de France Blaise Matuidi à la lutte avec le milieu de terrain allemand Bastian Scwheinsteiger, lors du quart de finale de la dernière Coupe du Monde, le 4 juillet 2014 à Rio de Janeiro. [Christophe Simon / AFP/Archives] Le milieu de terrain du Paris SG et de l'équipe de France Blaise Matuidi à la lutte avec le milieu de terrain allemand Bastian Scwheinsteiger, lors du quart de finale de la dernière Coupe du Monde, le 4 juillet 2014 à Rio de Janeiro. [Christophe Simon / AFP/Archives]

Blaise Matuidi, cadre de l'équipe de France, est le chef de file d'une armada parisienne composée de Verratti, Motta, Cabaye, Pastore, têtes de gondole des milieux de terrain d'une L1 dont le nouveau millésime pourrait voir éclore une jeune classe marseillaise.

 

Au sein de l'effectif pléthorique du Paris SG, c'est un embouteillage dans l'entre-jeu que devra gérer Laurent Blanc, puisque quatre voire cinq joueurs peuvent prétendre être titulaires: le trio habituel Matuidi, Thiago Motta et Marco Verratti, auxquels s'ajoutent Yohan Cabaye et Javier Pastore.

Dans ce lot, "marathon man" semble le plus indispensable de tous tant sa débauche d'énergie est immense et compte tenu de la place de leader qu'il prend dans le vestiaire parisien, comme en Bleu.

Ses compères italiens Motta et Verratti partent en pole pour l'accompagner le plus souvent sur les terrains, même si Cabaye et Pastore ont les moyens de bouleverser cette hiérarchie en place depuis la saison passée. Tout dépend si Blanc persiste avec son 4-3-3 ou s'il instaure un milieu à 4 joueurs. Dans tous les cas, Paris, qui compte également le jeune Adrien Rabiot ou encore Clément Chantôme, ne craint pas grand chose des batailles du milieu à venir.

Le meneur de jeu colombien James Rodriguez, auteur d'un doublé contre l'Uruguay en 8e de finale du Mondial, le 28 juin 2014 au Maracana de Rio de Janeiro [ / AFP/Archives]
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Le meneur de jeu colombien James Rodriguez, auteur d'un doublé contre l'Uruguay en 8e de finale du Mondial, le 28 juin 2014 au Maracana de Rio de Janeiro

Si James Rodriguez, parti au Real Madrid pour quelque 80 millions d'euros, était resté à Monaco, la concurrence monégasque aurait eu de l'allure. Mais le Colombien, qui fut probablement le meilleur joueur de la seconde partie du championnat, a été éclatant au Mondial brésilien (meilleur buteur du tournoi, 6 buts), lui l'habituel passeur qui a su prendre ses responsabilités chez des Cafeteros orphelins de Radamel Falcao, forfait.

 

- Moutinho pour oublier le Mondial -

Sans lui, l'ASM compte tout de même d'excellents joueurs, à commencer par Jérémy Toulalan, auteur d'une bonne saison pour son retour en France et qui sera encore le taulier de l'équipe, peut-être aidé par le jeune Espoir Geoffrey Kondogbia ou le prometteur Tiémoué Bakayoko débauché de Rennes.

A leurs côtés, José Moutinho, éliminé sans gloire au 1er tour du Mondial avec le Portugal, devra faire mieux après une première saison monégasque en deça des espérances.

En plein renouvellement, Marseille, désormais sous les ordres de l'Argentin Marcelo Bielsa, devrait présenter un visage rajeuni, notamment au milieu, avec trois Bleuets arrivés l'an passé et dont l'heure de la confirmation a sonné: Florian Thauvin et Gianelli Imbula, 21 ans, et Mario Lemina, 20 ans.

Si la mayonnaise prend avec la recrue Romain Alessandrini, 25 ans, transfuge de Rennes, et Morgan Amalfitano, de retour de prêt à West Bromwich, l'OM peut redevenir séduisant.

 

- Marvin Martin, enfin ? -

Florent Balmont (Lille) résiste au tacle du milieu italien de Paris Marco Verratti lors d'un match de Ligue 1 entre leur deux équipes, le 10 mai 2014 au stade Pierre Mauroy de Lille. [Denis Charlet / AFP/Archives]
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Florent Balmont (Lille) résiste au tacle du milieu italien de Paris Marco Verratti lors d'un match de Ligue 1 entre leur deux équipes, le 10 mai 2014 au stade Pierre Mauroy de Lille.

Si du côté de Lille Rio Mavuba et Florent Balmont offrent toujours autant de garantie de solidité, l'apport de Marvin Martin, un temps aux portes des Bleus sous l'ère Laurent Blanc (2011), se fait attendre. Marcos Lopes, espoir portugais de 18 ans prêté par Manchester City, donnera-t-il au jeu lillois plus d'allant que la saison passée ?

A Lyon, la grande question portera sur la fiabilité de son réseau 3G Grenier-Gonalons-Gourcuff, trop souvent perturbé la saison passée par les blessures des deux derniers. Toutefois, l'OL possède de la ressource dans l'entre-jeu avec l'Espoir Jordan Ferri et ses autres produits du centre de formation comme Nabil Fekir, Corentin Tolisso ou Rachid Ghezzal.

A Rennes, la jeune garde, tout aussi talentueuse, se nomme Axel Ngando ou Paul Georges Ntep, préposés à l'animation offensive. Leurs forts potentiels peuvent magnifier le jeu rennais.

Le trio Fabien Lemoine-Benjamin Corgnet-Romain Hamouma, si utile à Saint-Etienne la saison passée, commence lui à arriver à maturité, à un âge, 27 ans, où l'expérience ne se substitue pas encore au physique.

Enfin, après le Mondial, Abel Aguilar, quart de finaliste avec la Colombie, sera attendu du côté de Toulouse, tout comme le sera du côté de Nantes Alejandro Bedoya, 8e de finaliste avec les Etats-Unis.

 

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