Convaincants et séduisants depuis le début de la Coupe de monde, les Bleus doivent valider, ce mercredi contre l'Equateur, leur billet pour les huitièmes de finale.
Cela peut paraître un peu curieux. Certes, l’équipe de France a impressionné et convaincu tout son monde au cours de ses deux premiers matchs de Coupe du monde, mais elle n’est pas encore qualifiée pour les huitièmes de finale. Du moins dans les faits, car les Bleus semblent à l’abri, et même une défaite, ce mercredi soir contre l’Équateur, ne devrait les empêcher d’être au prochain tour, à moins d’une débâcle retentissante.
Ce n’est pas pour autant qu’ils pénètreront sur la pelouse du mythique Maracana dénués de motivation et d’envie, l’objectif principal étant d’assurer la première place du Groupe E.
Car se qualifier, c’est bien, mais terminer en tête, c’est encore mieux. «Il faut finir premier», a d’ailleurs martelé cette semaine le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët.
Eviter l'Argentine
Cette position conditionnerait une bonne partie de la suite du tournoi. Elle permettrait surtout aux hommes de Didier Deschamps d’éviter, a priori, l’Argentine au prochain tour et d’avoir un adversaire plus abordable avec le Nigeria ou l’Iran.
Mais l’enjeu n’est pas seulement sportif. Olivier Giroud et ses coéquipiers ont également une confiance, une dynamique et une vie de groupe à entretenir. «Il faut faire en sorte de maintenir ça», a insisté Deschamps.
Et pour y parvenir, «le socle, c’est les résultats», a ajouté le sélectionneur français, qui, en plus de l’état d’esprit, tient aussi beaucoup à la qualité du jeu déployée par ses joueurs. Une des forces des Tricolores depuis le début de la compétition.
«Honnêtement, c’est top de jouer dans cette équipe, s’est réjoui le latéral droit Mathieu Debuchy. On se sent très bien. On prend un pied terrible». Ils ne sont pas les seuls…