En participant à une compétition aussi intense que la Coupe du Monde, les joueurs se doivent de préserver leurs forces pour être présents physiquement lors des matches. Cette contrainte implique-t-elle l’abstinence ou permet-elle quelques écarts relaxants ? Les sélectionneurs ne sont pas tous du même avis.
Au niveau des relations sexuelles pendant les périodes de compétition, les entraîneurs des 32 sélections qualifiées pour le Mondial ont des avis divergents ; certains joueurs devront se passer de contact féminin pendant plusieurs semaines.
C’est notamment le cas des Belges. Le sélectionneur des Diables rouges, Marc Wilmots, a affirmé au site flamand Gazet Van Antwerpen que ses hommes devraient oublier les femmes jusqu’en demi-finale, c’est-à-dire une abstinence longue d’une vingtaine de jours.
L’entraîneur de la Bosnie-Herzégovie est encore plus catégorique. Son but premier est de satisfaire les supporters, qui voient leur équipe participer à la Coupe du Monde pour la première fois de son histoire, ce qui implique, selon lui, une abstinence totale.
Les pro détentes
Ce point vue n’est absolument pas partagé par Cesare Prandelli. L’entraineur de la Squadra azzura a admis au site L’Espresso que la présence des compagnes des joueurs pourrait apaiser les tensions.
Même son de cloche chez les Américains qui se définissent comme "très ouverts". Interrogé par Fusion TV, le sélectionneur des Etats-Unis a affirmé que les partenaires de ses hommes auront la possibilité de venir à l’hôtel comme bon leur semble.
Les modérés
Miguel Herrera, sélectionneur mexicain, n’est pas particulièrement en faveur de potentielles relations sexuelles pendant le Mondial. Il préfère se concentrer sur la compétition, et espère que ses hommes prendront son exemple.
Du côté du Brésil, l’avis est plutôt mitigé. Luiz Felipe Scolari n’est pas contre le fait que ses joueurs puissent se détendre, ils ne doivent toutefois pas effectuer d’”acrobaties”, a-t-il précisé à une conférence de presse.
Didier Deschamps partage cette pensée. Selon le sélectionneur des Bleus, tout dépend du moment choisi par les sportifs pour se distraire, rapporte France TV Info.