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Attaque au couteau à Bordeaux : profil de l'agresseur, mobile de l'attaque, déroulé des faits… Ce que l’on sait

Une personne est décédée ce mercredi 10 avril et une a été blessée dans une attaque au couteau survenue à Bordeaux (Gironde). L’agresseur, possiblement d'origine afghane, a été neutralisé par la police. Voici ce que l'on sait.

Un homme a attaqué au couteau deux personnes, d'origine algérienne, à Bordeaux, ce mercredi 10 avril. Une des victimes, âgée de 37 ans, est décédée, et la seconde, âgée de 26 ans, est gravement blessée. Les faits ont eu lieu aux alentours de 19h45, dans le secteur du Miroir d'eau, sur les quais de la Garonne à Bordeaux. 

Après cette agression, le suspect, qui s'était vu accorder le statut de réfugié en 2021, a pris la direction du Pont de Pierre et a croisé la route des policiers, selon Olivier Etienne, le procureur adjoint de Bordeaux, à CNEWS. L’individu a eu une attitude menaçante à l’encontre des policiers, qui l’ont alors neutralisé.

Un différend sur fond d'alcool CONFIRMÉ

Alors que le parquet privilégiait une rixe entre plusieurs personnes, la procureure de la République de Bordeaux a indiqué, ce jeudi 11 avril, que l'assaillant a attaqué ces deux personnes de manière unilatérale, à cause de la consommation d'alcool des deux victimes. 

Les policiers ont été «rapidement entendus les cris», et ont «du neutraliser l'individu pour mettre fin à son périple meurtrier», avait à ce sujet expliqué dans la matinée William Maury, délégué national Nuit Alliance à CNEWS.

La légitime défense «envisagée» pour le policier

«Quand vous avez un individu, en djellaba, couteau à la main ensanglanté, le sang fait un tour. Il faut le stopper et dans ce cas précis, il a refusé de poser son arme après trois sommations», a assuré le syndicaliste policier. 

«C'est un lieu très fréquenté, notamment par les étudiants, avec une présence de bars importants», a ajouté cette même source, qui a rendu hommage aux policiers intervenus. «On tient à saluer la rapidité de nos collègues, puisqu'on a évité un bain de sang», a ajouté William Maury.

En raison de l'usage d'une arme à feu par un policier, le parquet de Bordeaux a du saisir l'IGPN pour ce volet de l'enquête. Face aux témoignages de personnes ayant assisté à la scène, la légitime défense du policier est «envisagée» a indiqué, ce jeudi, la procureure de Bordeaux.

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