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Agression de Samara à Montpellier : la ministre de l'Éducation lance une enquête administrative

La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a annoncé ce jeudi le lancement d'une enquête administrative après l'agression de Samara, survenue mardi devant le collège Arthur-Rimbaud, à Montpellier, où elle est scolarisée.

Des résultats d’ici à huit jours. Une enquête administrative a été lancée ce jeudi 4 avril par la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet, après l’agression de Samara mardi dernier, devant son collège Arthur-Rimbaud à Montpellier.

La ministre de l’Education nationale a ainsi émis le souhait ce jeudi de «tout savoir sur ce qui s’est passé durant les semaines et les mois précédents». «Dès demain, une inspection générale ira sur place pour une mission flash. Cette mission aura pour objet à la fois d'établir la réalité des faits et d'établir les responsabilités», a détaillé la ministre, avant d'ajouter que : «je puis vous assurer que mon bras ne tremblera pas».

Cette enquête administrative devrait apporter des résultats après «huit jours de travail», a indiqué Nicole Belloubet, estimant que «dans huit jours», elle aura les «éléments» dont elle «va tirer les conséquences».

«Toute la journée ce sont des insultes»

Pour rappel, la jeune Samara âgée de 14 ans, a été violemment agressée par plusieurs individus mardi dernier en sortant son établissement scolaire de Montpellier. Sortie du coma artificiel dans lequel elle avait été placée depuis, l’adolescente s’était fait harceler sur les réseaux sociaux également.

«On l’a traitée de kouffar, ça veut dire mécréante. Ma fille s’habille à l’européenne, je ne vois que ce motif qui justifie cet acharnement. Toute la journée ce sont des insultes, elle est traitée de pute à longueur de journée. Ce n’était plus vivable», a déclaré la mère de Samara sur CNEWS, ajoutant qu'il lui avait été reproché de ne pas porter le voile.

«La jeune fille qui a été interpellée avait créé un compte sur Samara avec une photo d’elle et un appel au viol. À partir de là cette élève a été sanctionnée mais ça a continué. Elle s’acharnait constamment sur ma fille, des crachats», a-t-elle poursuivi. Trois mineurs, dont au moins une était scolarisée dans le même établissement, ont été placés en garde à vue mercredi pour tentative de meurtre sur mineur, selon le parquet de Montpellier.

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