En direct
A suivre

Agression de Samara à Montpellier : «D’après les copines, ça fait trois ans que ça dure», témoigne sa grand-mère

La grand-mère de la collégienne de 14 ans agressée à Montpellier ce mardi 2 avril, est revenue pour CNEWS sur l’agression de l’adolescente. Elle a affirmé que son harcèlement dure depuis 3 ans. «Il y a une semaine, elle a été battue et frappée dans le dos», a-t-elle ajouté.

Une adolescente de 14 ans vient tout juste de sortir du coma après avoir été rouée de coups devant le collège Arthur-Rimbaud à Montpellier. L’agression a eu lieu mardi 2 avril vers 16h. Elle a été violemment frappée par un groupe de trois individus, selon un communiqué du parquet de Montpellier. Selon l'entourage de la jeune fille, son pronostic vital n’est plus engagé et son état est stable mais reste préoccupant. Pour sa grand-mère, qui témoigne sur CNEWS, cette agression résulte d'un harcèlement qui dure «depuis 3 ans». 

«D'après ses copines, cela fait trois ans que ça dure. C'est du harcèlement, toujours de la part des mêmes jeunes. Il y a une semaine elle a été battue, ils l'ont attrapée et elle a été frappée dans le dos. Elle ne l'a pas dit à ma fille, elle n'a rien raconté. Et hier elle est partie à l'école, et le professeur principal a téléphoné à ma fille pour lui dire qu'il y avait des garçons qui lui en voulaient», a raconté Christine, la grand-mère de l'adolescente.

«Ils l'ont jeté à la fosse»

«Ma fille a donc demandé à ce que ma petite-fille reste à l'école et qu'ils la gardent jusqu'à son retour. Elle a rappelé la vie scolaire en début d'après-midi pour bien leur dire qu'elle venait à la sortie pour la chercher, mais ils l'ont jetée à la fosse», a poursuivi Christine. 

De son côté, la rectrice de l'académie de Montpellier, Sophie Béjean, a affirmé que «le principal de l'établissement n'a pas été au courant de ce qui s'est passé avant les faits, ni même tout de suite après». La ministre de l’Éducation Nicole Belloubet a quant à elle réagi sur son compte X, évoquant un «acte insupportable» et annonçant la mise en place d’une cellule d’écoute et d’équipes de sécurité.

Le préfet de l’Hérault a pour sa part appelé au calme et va rencontrer l’équipe enseignante ainsi que les familles.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités