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Belgique : un policier tué par balle lors d'une perquisition qui dégénère

L'assaillant a accueilli les policiers arme à la main, retranché derrière une porte entrouverte. [VIRGINIE LEFOUR / Belga / AFP]

Un policier a été tué dans le Sud de la Belgique lors d'une perquisition liée à une enquête sur un trafic d'armes et de drogue. Le suspect a été mortellement blessé dans l'échange de tirs.

Tué sur le coup, un policier a perdu la vie lors d’une perquisition à Charleroi, au Sud de la Belgique, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de d’armes et de drogue, a indiqué le parquet de la ville wallonne ce lundi.

Deux autres policiers ont été blessés lors de la fusillade, dont l'un est «dans un état critique», a précisé lors d'une conférence de presse le procureur de Charleroi, Vincent Fiasse.

Une perquisition qui vire au drame

Le drame s'est produit peu après l'arrivée, vers 6h30, d'une équipe des unités spéciales de la police fédérale chargée par un juge d'instruction de perquisitionner le domicile du suspect.

Ce dernier a accueilli les policiers arme à la main, retranché derrière une porte entrouverte, d'où «il a quasiment vidé son chargeur» en les prenant pour cibles, a expliqué le procureur.

L'un des policiers a été tué sur le coup, et des renforts ont dû intervenir pour pouvoir pénétrer dans la maison. Retrouvé blessé à l'intérieur, le suspect a succombé à ses blessures dans la matinée après avoir été transféré à l'hôpital.

Un jour noir pour la police belge

Selon Vincent Fiasse, les policiers agissaient dans le cadre d'une instruction ouverte à Charleroi pour «association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, trafic de véhicules et trafic d'armes».

«Il s'agissait d'une perquisition renforcée compte tenu du profil du suspect», a souligné le procureur, sans préciser le nombre de policiers intervenus sur place.

Le Premier ministre belge Alexander De Croo ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont présenté leurs condoléances à la famille du policier tué, âgé de 36 ans, selon les médias.

«Le travail de nos forces de l'ordre, au service de la population, mérite le respect. Les prendre pour cible est ignoble et ne restera jamais impuni», a réagi sur le réseau X, Alexander De Croo.

«C'est un jour noir pour la police belge», a réagi de son côté Eric Snoeck, patron par intérim de la police fédérale.

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