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Val-de-Marne : un policier suspecté d'avoir informé des trafiquants de drogue placé en garde à vue

Le policier était en poste dans un commissariat du Val-de-Marne. Les enquêteurs devront déterminer s'il est simplement coupable de consultations illégales de fichiers ou s'il travaillait directement avec les trafiquants.

Un policier du Val-de-Marne et un adjoint administratif, soupçonnés d'avoir renseigné un important réseau de trafiquants de cannabis, ont été placés en garde à vue mardi 5 mars par les gendarmes, a appris l'AFP de source proche de l'enquête.

Au total, outre ces deux fonctionnaires, une douzaine de suspects ont été interpellés en région parisienne, essentiellement en Essonne, et placés en garde à vue, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien. Plus d'une centaine de kilos de cannabis ont été retrouvés en perquisition.

300 kilos de résine de cannabis découverts dans une voiture

Ce coup de filet intervient dans le cadre d'une enquête confiée début 2023 aux gendarmes des sections de recherche de Paris et de Versailles, sous l'autorité de la Junalco (Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée).

Les investigations sur ce réseau ont démarré par la découverte de 300 kilos de résine de cannabis dans une voiture après un refus d'obtempérer dans une commune de l'Essonne.

Au fil de leur enquête, les gendarmes identifient un important réseau d'importation de résine et d'herbe de cannabis depuis l'Espagne, et dont la base se trouve dans l'Essonne. Ils comprennent également que les trafiquants sont en contact avec un policier en poste dans un commissariat du Val-de-Marne ainsi qu'un adjoint administratif.

Ceux-ci sont soupçonnés d'avoir consulté illégalement des fichiers de police, notamment le Système d'Immatriculation des Véhicules (SIV), et d'avoir transmis les informations au réseau. «Il faudra déterminer si le policier et l'adjoint administratif sont simplement coupables de consultations illégales de fichiers ou s'ils travaillaient directement avec les trafiquants», souligne la source proche de l'enquête.

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