Un adolescent âgé de 17 ans qui se trouvait dans un bus de supporters du club de football de Bordeaux a été agressé et laissé torse nu à la barrière d'un péage ce mardi 20 février, à Virsac (Gironde). Son soutien à Eric Zemmour aurait déclenché la colère de ses agresseurs.
Des comportements inaceptables. Un supporter des Girondins de Bordeaux a été agressé par plusieurs de ses pairs ce mardi 20 février.
Peu après 16h, un adolescent âgé de 17 ans, qui se trouvait dans un bus de supporters du club de foot de Bordeaux, a vécu un calvaire alors qu’il revenait du match qui s’est joué lundi soir face à Amiens. Le jeune homme aurait été agressé et laissé torse nu, avant d’être abandonné à la barrière d'un péage, selon une source policière.
Selon les premiers éléments de l’enquête, deux individus s’en seraient violemment pris à lui et lui auraient volé ses affaires, après avoir remarqué sur les réseaux sociaux qu’il soutenait Éric Zemmour et le RN. La victime aurait attendu 45 minutes sur l’autoroute, avant que sa mère ne vienne le récupérer. Cette dernière a pu le localiser grâce à ses écouteurs sans fil.
Suite à l’intervention de la BAC, deux individus en possession des affaires de l’adolescent ont pu être identifiés et placés en garde à vue. Ils sont déjà connus des services de police.
Une enquête a été ouverte
La procureure du parquet de Bordeaux a confirmé les faits survenus ce mardi : «Je vous confirme la saisine hier de la division centre de la DIPN 33 (Direction Interdépartementale de la Police nationale) suite à des violences importantes commises par des supporters Ultramarines (Girondins de Bordeaux) sur un autre supporter pour des raisons liées à des divergences d’idéologie politique commis à Virsac.»
À ce stade, une enquête a été ouverte en flagrance du chef de violences volontaires. Le parquet a retenu les circonstances aggravantes suivantes : violences volontaires en réunion, violences sur mineurs et pour des faits commis à l’extérieur d’une enceinte sportive en relation avec une manifestation sportive. La victime s'est vu prescrire 8 jours d’ITT (incapacité totale de travail).
