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Paris : un groupe Telegram proposant la vente de «sextapes» d’adolescents démantelé

Ce sont les enquêteurs du ComCyberGend qui ont reçu un signalement le 15 mars 2023 portant sur la diffusion de vidéos à caractère pédopornographique. [AFP]

Le parquet de Paris a annoncé dans un communiqué publié ce vendredi, le défèrement de dix personnes qui sont suspectées d’avoir proposé la vente de «sex-tapes» d’adolescents via un groupe sur le réseau social Telegram.

Quelque 15.000 images pornographiques découvertes. Dix personnes ont été déférées par le parquet de Paris ce jeudi, d’après un communiqué en date de ce vendredi 9 février. Ces dernières sont suspectées d’avoir proposé la vente de «sextapes» d’adolescents sur le réseau social Telegram.

«Deux d’entre elles seront jugées pour l’infraction d’administration de plate-forme en ligne pour permettre la cession de produits illicites», mentionne le communiqué. «Toutes seront jugées pour diffusion et détention en bande organisée d’images de mineurs présentant un caractère pornographique en utilisant un réseau de communication électronique», a ajouté le parquet.

Plus de 50.000 euros de bénéfice

Ce sont les enquêteurs du ComCyberGend qui ont reçu un signalement le 15 mars 2023 portant sur la diffusion de vidéos à caractère pédopornographique. Leur enquête a notamment permis d’identifier des mis en cause en dépit de leur utilisation de pseudonymes et de l’utilisation d’un réseau crypté. Parmi les personnes interpellées, certaines sont soupçonnées d’être les administrateurs et gérants de la plate-forme.

Selon le parquet de Paris, au moins 15.000 images illicites ont été découvertes, et il ressort des investigations que le bénéfice tiré de ce trafic est évalué à plus de 50.000 euros, dont une partie a pu être saisie en cryptomonnaie.

Le communiqué rappelle également que les mineurs sont particulièrement exposés à la diffusion de leur image sur internet. Que ce soit avec ou sans leur consentement, «les phénomènes de revenge porn et l’appât du gain entraînent leur revente à des utilisateurs voire des réseaux de pédocriminels, par des intermédiaires parfois très jeunes», est-il écrit.

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