Disparue depuis vendredi 26 janvier à Goumois, dans le Doubs, une femme de 71 ans a été retrouvée vivante dans ce même département. La septuagénaire a passé une vingtaine d’heures bloquée dans l’eau glacé du Doubs, entre les rochers.
C’est un miracle. Vendredi 26 janvier dernier, une femme âgée de 71 ans originaire de l’Ain n’avait plus donné de nouvelles après être partie randonner. La septuagénaire avait, avant sa disparition, retrouvé des amis pour déjeuner à Goumois, une commune située entre la France et la Suisse dans le Doubs.
La femme devait se joindre à ses amis au dîner. Ne la voyant pas arriver, ceux-ci se sont inquiétés et ont appelé la brigade de gendarmerie de Maîche. Les militaires ont d’abord tenté de géolocaliser le téléphone. Mais l’opération s’est avérée difficile étant donné que le réseau est brouillé entre la Suisse et la France, comme l’explique France Bleu.
Samedi 27 janvier, les gendarmes ont entamé les recherches à l’aide d’un chien, ce dernier ayant établi un trajet entre la maison des amis et le chalet. L’animal a réussi à capter l’odeur de la septuagénaire disparue et est arrivé sur un sentier de randonnée au bord du Doubs.
Les militaires ont alors longé les bords du Doubs depuis l’endroit où le chien s’est arrêté.
Vers 14h, c’est le maire de la commune de Goumois qui donne un indice crucial pour retrouver la femme disparue. En effet, l’élu a appelé la gendarmerie expliquant qu’une femme aurait entendu des cris du côté Suisse.
Les militaires se sont alors dirigés vers la zone indiquée et ont trouvé la septuagénaire coincée entre les rochers. Ils ont parvenu à l'extraire à l'aide de la police suisse. La femme était en hypothermie. Elle venait de passer une vingtaine d’heures dans l’eau glacée du Doubs.
Héliportée au CHU de Jean Minjoz de Besançon, la septuagénaire a expliqué être partie en balade puis avoir trébuché dans le Doubs. Elle a été emportée jusqu’à être bloquée à cause du courant fort. Toujours selon nos confrères, la femme est toujours affaiblie et son état est suivi de près par les médecins.