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Paris : elle conduit plus de 120 km avec le cadavre de sa mère de 93 ans sur le siège avant

Elle a choisi, au lieu de faire appel à des pompes funèbres, pour des raisons sanitaires évidentes, de rapatrier elle-même le corps. [DENIS CHARLET / AFP]

Une enquête a été ouverte après qu’une femme a rapatrié sur Paris le cadavre de sa mère, morte à l'âge de 93 ans ce jeudi 25 janvier. Décédée à 120 km de la capitale, la nonagénaire a été conduite par sa fille en voiture.

Elle a préféré endosser le rôle des pompes funèbres. Le Parisien a révélé ce vendredi, qu’une enquête avait été ouverte après qu’une femme a conduit sa mère de 93 ans jusqu’à Paris durant 120 km en voiture, alors qu’elle était décédée.

Les faits se sont déroulés autour de 22h d’après le Parisien, lorsque des policiers ont reçu un appel particulièrement curieux. Une femme habitant le 10e arrondissement de la capitale, leur raconte ainsi que sa mère de 93 ans est décédée. Si rien ne semble alors anormal, le reste de ses déclarations se révèle troublant. Et pour cause, la femme indique aux autorités avoir retrouvé sa mère morte à 120 km de Paris, plus tôt dans la journée à Mesnils-sur-Iton, dans l’Eure.

Le corps doit être examiné

Elle a donc choisi, au lieu de faire appel à des pompes funèbres, pour des raisons sanitaires évidentes, de rapatrier elle-même le corps. «Après avoir nettoyé les lieux, elle a déclaré avoir fait le trajet jusqu’à Paris avec le corps de sa mère installé à la place du passager avant pour éviter des frais de transport», a déclaré une source proche de l’enquête auprès du quotidien.

La fille et le petit-fils de la défunte ont été entendus rapidement dans la soirée comme témoins par la police. Le corps quant à lui, a été conduit, sur demande du parquet qui a ouvert une enquête, à l’Institut médico-légal de Paris (IML). Un examen approfondi doit y être pratiqué, sans qu’une autopsie ne soit réalisée compte tenu de l’âge de la nonagénaire.

En parallèle, des gendarmes de Mesnils-sur-Iton se sont rendus devant la résidence secondaire que la fille a dit avoir nettoyée pour la placer sous scellés, toujours selon la même source. A noter que si l’examen à l’IML révèle une quelconque suspicion quant aux causes de la mort de la dame, la maison pourrait être analysée de fond en comble.

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