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Isère : un homme condamné pour la diffusion abusive de pleurs d’enfants enregistrés pour gêner ses voisins la nuit

L'homme utilisait des enceintes pour diffuser les pleurs d'enfants. [©Google Maps]

Un homme de 44 ans vivant à Saint-Égrève (Isère) a été condamné ce jeudi 18 janvier pour des «agressions sonores» commises dans son immeuble. Il a diffusé pendant plusieurs mois des pleurs d’enfants à toute heure de la nuit pour protester contre des voisins trop bruyants.

Une patience à toute épreuve pour assouvir sa vengeance. Un quadragénaire résidant à Saint-Égrève (Isère) a été condamné ce jeudi pour des «agressions sonores» commises dans son immeuble. Il a écopé d’une peine de quatre mois de prison assortie d’un sursis probatoire lui interdisant de se rendre près de son ancienne habitation. 

L’homme de 44 ans, exerçant comme assistant de vie scolaire, a diffusé pendant plusieurs mois contre les murs de son logement des bruits sur ces enceintes afin de gêner ses voisins. Pour mettre son plan diabolique à exécution, l’accusé s’est servi de prises programmables dans le but de faire fonctionner plus longtemps les enceintes qu’il utilisait pour commettre son méfait.

Ce dernier a notamment diffusé sur ses enceintes, de jour comme de nuit, des sons d’appareils électroménagers particulièrement bruyants, comme des mixeurs, des blenders ou des aspirateurs. Il a aussi relayé pendant de nombreuses nuits des pleurs de bébés qu’il avait soigneusement enregistré auprès de son voisinage par le passé.

«Il fait du bruit à toute heure du jour et de la nuit. Il met des vibreurs qu’il colle au mur, passe l’aspirateur à 23h. Il met des coups dans les murs, la radio à fond, il joue du tam-tam à des heures improbables», avait expliqué l’un de ses voisins aux gendarmes, selon Le Dauphiné Libéré.

Un homme habitué à la tranquillité avec son ancien voisinage

Pour justifier son acte, il a expliqué lors de son audience avoir été «de plus en plus dérangé tôt le matin, en soirée, le week-end», d’après le journal local. L'homme a ajouté qu’il s’était habitué au calme après avoir vécu majoritairement pendant une dizaine d’années en compagnie de personnes âgées. 

L’avocat du prévenu a décrit son client comme un homme «qui souffre». «Il voit ses voisins vivre une vie de joie et il se rend compte que cette vie ne lui est pas accessible», a affirmé ce dernier pour tenter d’expliquer cette attitude.

Le mot de la fin est finalement revenu au procureur en charge de ce dossier lors de l’audience. «Des voisins pénibles on en a vu mais vous, c’est high level», a assuré ce dernier face à l’accusé.

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