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Hérault : un détenu agresse sexuellement une surveillante à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone

Arrivé en provenance de Mende dans la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, l'agresseur âgé de 52 ans devrait être libérable dès le mois de février. [Pascal GUYOT/AFP]

Un détenu de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), âgé de 52 ans, a agressé sexuellement une surveillante, ce vendredi 29 décembre, vers midi, alors qu’il s’était rebellé pour ne pas regagner sa cellule.

Un acte odieux qui illustre la pénurie de main d’œuvre dans le milieu carcéral. Un détenu de 52 ans a agressé sexuellement une surveillante de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), ce vendredi, après s’être révolté dans l’optique de ne pas retourner dans sa cellule.

Malgré l’intervention de renforts pour venir en aide aux surveillants, le cinquantenaire a fait tout son possible pour ne pas être maitrisé, quitte à être agressif envers le personnel de la maison d’arrêt héraultaise.

«Au cours de la tentative de maîtrise, l'individu a opposé une forte résistance, portant même des coups de pied à nos agents. Et lors du menottage, la personne détenue a eu un comportement inacceptable en agressant sexuellement l'une de nos collègues», a assuré Johann Reig, le secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa Justice d’Occitanie, pour Midi Libre.

Une source proche du dossier questionnée par le quotidien régional a précisé que le détenu de 52 ans «a mis la main entre les jambes» de la surveillante «plusieurs fois de manière insistante».

Un agresseur libérable dès février

Le syndicat a condamné cette agression, tout en assurant qu’une plainte serait déposée pour «les gestes déplorables auxquels la surveillante a été confrontée».

L’Ufap-Unsa a ajouté que le prisonnier présenterait des troubles psychiatriques nécessitant de le placer dans un établissement personnalisé. Arrivé en provenance de Mende dans la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, il devrait être libérable dès le mois de février.

Cette nouvelle affaire a illustré le «gros problème d’effectif» dans cette prison puisque «la surveillante était seule à l’étage», selon les dires de Johann Reig.

Ce dernier a pointé du doigt la surpopulation carcérale dans ce bâtiment estimé à 150 %. Une problématique récurrente en France et qui va de pair avec le manque de main d’œuvre concernant les surveillants pénitentiaires.

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