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Disparition d’Émile : l’enquête élargie à un rayon de 20 km autour du Haut-Vernet

Les gendarmes vont tenter d’identifier les profils dangereux présents autour du Vernet au moment de la disparition d'Emile. [NICOLAS TUCAT/AFP]

Deux mois après la disparition du petit Émile, les gendarmes vont élargir la zone quadrillée à une vingtaine de kilomètres autour du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), selon une annonce faite vendredi 8 septembre par le procureur d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon.

Les investigations se poursuivent concernant le jeune garçon disparu sans laisser la moindre trace. Le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a annoncé vendredi l’élargissement de la zone des investigations pour tenter de retrouver le petit Émile, porté disparu depuis le 8 juillet dernier. 

Il a assuré que les gendarmes de la section de recherches de Marseille vont tenter d’identifier les profils suspects dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres autour du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le lieu de disparition de l’enfant âgé de 2 ans et demi. «L’enquête n’est pas au point mort, on continue à exploiter des pistes», a ajouté le magistrat vendredi.

La méthode du «colimaçon» testée

Au-delà de l’élargissement du périmètre de recherches, les forces de l’ordre vont également tenter une nouvelle approche en suivant la technique dite du «colimaçon», selon Le Parisien. Cette dernière consiste à solliciter l’ensemble des communes à une vingtaine de kilomètres du Haut-Vernet afin d’avoir une liste des personnes inscrites sur les registres des hôtels, des campings ou des résidences locatives. 

Le but est simple : vérifier pour chaque personne recensée si elle est inscrite au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS) ou si elle est connue des services de police. Pour mettre en œuvre cette stratégie, les policiers vont couvrir une période s’étalant d’une semaine avant la disparition d’Émile à une semaine après le 8 juillet.

En cas de succès, l’opération permettrait de confirmer l’hypothèse d’un enlèvement du jeune garçon par un prédateur. Ce travail va venir se superposer aux premières recherches effectuées les 8 et 9 juillet, où les enquêteurs avaient ciblé toute personne dont le téléphone avait borné dans un court rayon autour du Haut-Vernet.

Une enquête requalifiée pour donner «plus de souplesse»

Le 21 août dernier, l'affaire de la disparition du petit Emile, 2 ans et demi, a connu un nouveau tournant avec la requalification de l'enquête aux faits criminels «d'enlèvement» et «séquestration», après avoir été considérée au départ en tant que «disparition inquiétante». Aucune évolution n’est à l’origine de cette requalification, considérée comme «purement technique» et destinée à offrir «plus de souplesse» aux enquêteurs.

Parmi les autres pistes évoquées dans cette disparition, celle menant à un potentiel conflit familial n’a pas été écartée. Pour rappel, des tensions dans la famille maternelle du jeune garçon avaient débouché sur un incendie d'origine criminelle qui avait ravagé la résidence secondaire des parents d’Émile en 2019. Ce jeudi, ces derniers ont partagé sur leurs réseaux sociaux un appel à la prière. 

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