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Dordogne : une adolescente signale une fausse noyade aux gendarmes, la maire dénonce un acte malveillant

Au total, pour cette opération, des hélicoptères, des gendarmes, des plongeurs et des ambulances ont été déployés. [JEAN-PIERRE CLATOT / AFP]

Ce mercredi 2 août, une jeune fille a signalé aux gendames une fausse noyade d’enfant à Montpon-Ménestérol, en Dordogne. Sur place, les militaires se sont rendu compte qu’il s’agissait d’une mauvaise blague. La maire de la ville a dénoncé auprès de CNEWS un acte malveillant tout en affirmant qu’elle va déposer plainte.

Une blague qui ne passe pas. Les hélicoptères de secours ont survolé ce mercredi 2 août au matin le ciel de Montpon-Ménestérol, une commune située en Dordogne, appuyés par des gendarmes et des plongeurs. Pour cause, ils recherchaient un enfant noyé. Alors que les secours pensaient effectuer une opération de sauvetage, ils ont finalement compris qu’ils avaient été piégés par une jeune fille âgée d’une dizaine d’années.

Les faits ont eu lieu vers 11h50. La mairie a en effet reçu un coup de téléphone lui expliquant qu’un enfant était en train de se noyer dans le lac de Chandos. C’est un élu de permanence qui a répondu à cet appel. La personne en ligne ne voulait pas décliner son identité. Elle a informé la mairie de cet incident puis a raccroché sans donner plus d’informations.  

De ce fait, les pompiers ont été prévenus et ont, à leur tour, alerté les gendarmes. Au total, pour cette opération, des hélicoptères, des gendarmes, des plongeurs et des ambulances ont été déployés.

Contactée par CNEWS, Rozenn Rouiller, maire de Montpon, a noté que le comportement de la personne ayant pris contact avec la mairie n’était pas clair. «Si l’on voit quelqu’un qui se noie, on appelle directement le 18 et on dit que l’on est à tel endroit, que l’on ne sait pas nager et qu’il faut venir vite. Ensuite, on décline son identité. C’est le comportement qui me semble normal», a-t-elle raconté à CNEWS.

«Je n'appelle pas cela une plaisanterie»

Finalement, sur place, les secours ont été interpellés par le comportement de deux jeunes filles. L’une d’elles a alors fini par reconnaître qu’il s’agissait d’une «plaisanterie». «Je n’appelle pas cela une plaisanterie mais bien un acte de malveillance parce que c’est grave. Cela mobilise des moyens financiers et humains. Indépendamment de cela, il peut y avoir une absence de prise en charge de quelqu’un qui en aurait besoin parce que le SDIS a utilisé de gros moyens», a dénoncé Rozenn Rouiller.

La maire de Montpon a fait savoir que sa commune déposera plainte. «J’ai contacté le président du SDIS qui devrait déposer, également, une plainte à l’égard de tous les moyens mobilisés». Une enquête serait également ouverte.

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