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Val-de-Marne : une adolescente de 16 ans séquestrée et forcée à la prostitution par deux hommes pour rembourser la dette de son ex

«Il ne répond pas (...) quelqu’un doit payer, soit toi, soit lui», lui auraient indiqué ses ravisseurs. [BERTRAND GUAY / AFP]

Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 juin, une adolescente a été sauvée d’un appartement, situé à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle y était forcée à se prostituer pour rembourser une dette de son ex-petit ami.

L’appel d’une amie aura été salutaire. Une adolescente originaire de la Somme a alerté la police dans la soirée du vendredi 9 juin, en affirmant avoir reçu un message d’alerte de la part de son amie, qui lui affirmait être séquestrée, a révélé Le Parisien.

La géolocalisation du téléphone a amené la police à se rendre dans un pavillon situé à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), et divisé en plusieurs appartements. Ils y ont interpellé deux hommes, qui en sortaient et qui assuraient y cohabiter avec deux jeunes femmes, dont une qui portrait le prénom de l’adolescente recherchée.

Une fois à l’intérieur de la propriété, les forces de l’ordre sont tombées nez-à-nez avec la jeune victime. Dans une autre pièce se trouvait une deuxième adolescente, alitée et à moitié consciente, qui n’était pas francophone et serait à l’appartement depuis une semaine. Toutes les deux ont été transportées à l’hôpital de Créteil.

«Quelqu’un doit payer, soit toi, soit lui»

La victime de 16 ans a raconté son calvaire lors de son audition, expliquant avoir été contactée par les deux hommes arrêtés sur les réseaux sociaux. Ces derniers l’auraient invitée à Paris.

Une fois arrivés à Champigny, les deux hommes auraient révélé à la jeune fille que son ancien petit ami leur aurait volé la somme de 9.000 euros.

«Comme il ne répond pas (...) quelqu’un doit payer, soit toi, soit lui», lui auraient indiqué ses ravisseurs. Ils ont alors demandé à l'adolescente de son prostituer, afin de rembourser cette dette.

La victime affirme avoir été forcée à avoir des relations sexuelles tarifées avec deux hommes durant sa séquestration. De leur côté, les deux mis en cause pourraient être déférés à l’issue de leur garde à vue. 

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