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Paris : une élève de CP retrouvée inanimée après une noyade lors d'un cours de natation

Après une réanimation, la fillette a été transportée à l’hôpital par les sapeurs-pompiers. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Une élève de CP, scolarisée dans une école du 19e arrondissement de Paris, est entre la vie et la mort après s'être noyée lors d’un cours de natation, ce lundi 5 juin. Son pronostic vital est engagé.

Une fillette de 6 ans, en classe de CP dans un établissement du 19e arrondissement de Paris, a été retrouvée inanimée ce lundi après-midi après une noyade lors d’un cours de natation. Une enquête est ouverte.

En effet, l’élève de CP était en train de participer à un cours de natation dans le cadre scolaire, lorsqu’elle a été retrouvée «au fond de l’eau» dans la piscine Georges-Hermant, près des Buttes-Chaumont, a indiqué François Dagnaud, le maire du 19e arrondissement.

Un encadrant a plongé pour remonter à la surface la fillette, qui avait passé plusieurs dizaines de secondes immergée. Après une réanimation, la victime a été transportée à l’hôpital par les sapeurs-pompiers, pour être placée en «coma artificiel pour faciliter les soins», a rajouté le maire. La jeune fille se trouvait encore inconsciente lundi soir, mais son rythme cardiaque était «normal».

Une cellule psychologique mise en place

Au total, une trentaine d’élèves de CP, soit l’équivalent de trois classes en provenance de l’école, ont été «témoins de l’accident et de la réanimation», a précisé François Dagnaud. Selon l'entourage de l'adjoint aux sports Pierre Rabadan, une classe de seconde se trouvait également sur les lieux.

Toujours d’après le maire du 19e arrondissement, l’encadrement était «bien au-delà de ce que les textes prévoient» avec, outre les deux maîtres-nageurs de la piscine, deux professeurs de sport et deux éducateurs sportifs de la Ville de Paris, ainsi que les trois professeurs des écoles.

Une enquête a été ouverte et la piscine a été fermée après l’accident, ce qui est toujours le cas ce mardi, a indiqué Pierre Rabadan. Une cellule psychologique a été mise en place pour les élèves, leurs parents, les agents et le personnel de la piscine, ont précisé les deux élus.

S'il n'y avait «pas de défaut quant au nombre d'adultes, quelque chose ne s'est passé comme prévu», a ajouté François Dagnaud pour qui «l'accident n'aurait pas dû se produire».

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