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Enseignants tués à Pouyastruc : le corps retrouvé en Espagne est bien celui du meurtrier présumé, Cédric Tauleygne

Le corps retrouvé en Espagne semble bien être celui de Cédric Tauleygne. [Handout / GENDARMERIE NATIONALE / AFP]

Le parquet de Pau a confirmé ce vendredi 14 avril que le corps retrouvé en Espagne le 19 mars dernier était bel et bien celui de Cédric Tauleygne, suspecté d’avoir tué deux enseignants l’année dernière à Pouyastruc dans les Hautes-Pyrénées.

L’ADN a fini par parler. Alors qu’un corps avait été découvert le 19 mars dernier avec les papiers d’identité de Cédric Tauleygne, le parquet de Pau a confirmé ce vendredi qu’il s’agissait bel et bien de lui, suspecté d’avoir assassiné deux enseignants à Pouyastruc dans les Hautes-Pyrénées l’année dernière.

En effet, grâce à des analyses génétiques comparatives ordonnées en France par le juge d'instruction chargé de l'affaire, ces dernières ont permis d'identifier formellement le suspect, qui «semble s'être donné la mort», a ajouté le procureur de la République Rodolphe Jarry dans une communication à la presse, précisant que les investigations se poursuivaient.

Pour rappel, l’individu était recherché depuis le 4 juillet dernier, suspecté d’avoir tué deux enseignants, sa femme Aurélie Pardon, 32 ans, et le nouveau compagnon de celle-ci, Gabriel Fourmigué, 55 ans.

Une entraide pénale qui a porté ses fruits

Dans un contexte de séparation, Cédric Tauleygne,

ouvrier d'une usine des Pyrénées-Atlantiques fabriquant des moteurs d'hélicoptères, aurait abattu les deux victimes par arme à feu au domicile du quinquagénaire, dans la commune de Pouyastruc (Hautes-Pyrénées). Il avait ensuite pris la fuite, sans être retrouvé. Sa moto avait été découverte deux jours après dans la ville de Jaca, en Espagne, non loin de la frontière. D’importants moyens de recherche avaient été mis en place pour le localiser.

Le corps avait été retrouvé dimanche 19 mars, par des chasseurs qui faisaient une battue dans le secteur. La presse espagnole avait indiqué que le cadavre tenait dans sa main un pistolet, pointé vers sa tête, ce qu'a confirmé depuis le parquet de Pau.

Une entraide pénale avait alors été demandée aux autorités espagnoles, pour que des enquêteurs français puissent assister à l’autopsie. Au cours de celle-ci, un prélèvement ADN a été fait, afin de certifier l’identité du corps.

«Tout laisse à penser que ce drame est lié à ce contexte de séparation», avait indiqué le parquet de Tarbes au moment des faits. Le parquet de Tarbes s'était ensuite dessaisi de l'affaire en faveur de celui de Pau, compétent en matière d'affaires criminelles.

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