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Sète : huit migrants profitent d'une porte défaillante pour s'enfuir d'un centre de rétention administrative

Huit retenus ont profité d’une porte dont le verrouillage électronique était défaillant pour s’échapper. [Illustration THOMAS WIRTH/AFP]

Profitant d’une porte défaillante, huit étrangers en situation irrégulière ont pu s’échapper du centre de rétention administrative (CRA) de Sète (Hérault) ce dimanche 2 avril. Bien qu'en sous-effectif, les surveillants ont pu rattraper trois des fuyards mais les cinq autres demeuraient introuvables ce lundi.

Une évasion rendue possible grâce à un défaut électronique. Profitant d’une porte défaillante, huit hommes se sont échappés du centre de rétention administrative (CRA) de Sète (Hérault) ce dimanche 2 avril vers 4h30. 

Ces derniers ont profité d’une porte située au premier étage du bâtiment et dont le verrouillage électronique était déficient. Après avoir pris l’escalier, ils ont sauté sur un filin métallique avant de sauter le mur d’enceinte, haut de trois mètres, pour s’enfuir. Deux des fuyards ont été repris directement dans la cour du CRA et un autre a été interpellé à Agde. Cinq autres hommes demeuraient introuvables ce lundi.

Une défaillance signalée plusieurs fois

Le syndicat Unité SGP Police FO a déploré les alertes répétées des professionnels à leur direction au sujet de la défaillance de cette porte. L'organisation a aussi souligné le manque de personnel dans la structure, avec seulement cinq surveillants présents lors de cette garde de nuit pour 22 retenus. 

«Malgré le peu de surveillants présents au sein de la garde de nuit, nos collègues sont parvenus à en stopper trois. La défaillance de la porte avait été signalée à plusieurs reprises, à l'oral et à l'écrit. C'est une nouvelle mise en lumière du manque d'effectif dans ce centre de rétention administrative, couplé à des locaux inadaptés», a regretté Fanny Cotten, la déléguée départementale du syndicat, dans les colonnes du Midi libre.

Des hommes qui étaient en attente d’expulsion

D’après France 3 Occitanie, les cinq fuyards ont été inscrits au fichier des personnes recherchées et leurs signalements ont été transmis à la brigade de recherche et d'intervention (BRI).

Ces derniers sortaient de prison et étaient en attente d’expulsion vers leur pays d’origine, situé en Afrique du Nord pour l’ensemble des évadés.

La préfecture de l’Hérault a précisé ce lundi que la réparation de la porte a finalement commencé après cet incident.

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