Originaire d’Aubagne (Bouches-du-Rhône), un quadragénaire accusé d’avoir menacé de «violer et tuer» la députée écologiste Sandrine Rousseau, a été condamné mercredi 29 mars à douze mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille.
La justice s'est prononcée. Un homme âgé de 44 ans a été condamné à douze mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille mercredi 29 mars, après avoir cyberharcelé la députée écologiste Sandrine Rousseau sur les réseaux sociaux et par mail.
À cette peine de prison avec sursis s'ajoute une obligation de soins pendant trois ans ainsi que l'interdiction de rentrer en contact avec la victime.
Interpellé le 23 janvier dernier, le quadragénaire originaire d’Aubagne (Bouches-du-Rhône) avait indiqué «regretter infiniment» son acte lors de l’audience de comparution immédiate au tribunal judiciaire de Marseille où il avait demandé à reporter son jugement pour préparer sa défense.
«Il utilisait tous les moyens : Twitter, Facebook, Instagram, mail», «il avait une obsession totale sur moi. Il m'a envoyé jusqu'à 70 messages par jour», avait alors raconté à l'AFP la députée EELV qui n'était pas à l'audience.
Un homme sans emploi souffrant d'addictions
Avec d'autres élues de son groupe à l'Assemblée nationale, la députée avait dévoilé le 20 février les menaces qu'elles subissaient.
Depuis mai, elle a porté plainte à deux reprises contre cet homme. C'est le numéro de téléphone qu'il avait donné dans l'un de ses messages qui aurait permis de l'identifier.
Sans emploi, désocialisé et souffrant d'addictions aux ecstasys, le prévenu vit toujours chez sa mère et s'est dit «dans la solitude depuis quatorze ans».
En 2018, il avait déjà été condamné à des travaux d'intérêt général pour avoir menacé et harcelé une YouTubeuse spécialisée dans les jeux vidéo. «J'étais amoureux d'elle et elle ne me répondait pas», a-t-il expliqué vendredi au sujet de cette précédente affaire.