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Vannes : il frappe une chatte à coups de pelle avant de l’enterrer vivante

Le 2 avril dernier, un homme a été surpris en train de frapper un chat à coups de pelle.[Ozan KOSE / AFP]

Le 2 avril dernier, un homme a été surpris en train de frapper un chat à coups de pelle à Vannes dans le Morbihan. Il a ensuite enterré l’animal encore vivant, dans son jardin.

Alors que l’homme s’acharnait sur le pauvre animal durant de longues minutes, quelques personnes présentes ont essayé de s’interposer en voyant le chat être mis sous terre, mais en vain. Les témoins sur place ont fini par alerter les autorités.

Une fois arrivé sur les lieux, l’individu aurait reconnu les faits auprès des enquêteurs du refuge de la SPA de Vannes, en prétextant qu’il voulait abréger les souffrances de l’animal.

La chatte qui a malheureusement succombé a été autopsiée. D’après l’association, les résultats montrent «qu'elle avait de la terre dans la cavité buccale et présentait des lésions musculaires hémorragiques importantes au niveau de la région cervicale dorsale causées par un traumatisme par objet contondant». De plus, l’autopsie a également révélé la présence de substance probablement toxique dans l'estomac. 

Le propriétaire de la chatte est choqué

«Philippine était une chatte aimante, elle avait la vie devant elle» a déclaré Alexandre le propriétaire, auprès de l’association des animaux. Complètement abasourdi, le maître de Philippine qui était âgée de 3 ans, a encore du mal à réaliser la situation.

Il déclare : « je suis tellement triste, rien que de penser à quel point elle a dû souffrir», avant d’ajouter «qu’il y a d’autres chats dans le quartier et qu’il ne veut pas que quelqu’un d’autre vive cela». Il espère que le bourreau de sa chatte «sera puni à hauteur de son acte».

Une plainte pour acte de cruauté a ainsi été déposée et la Fondation 30 millions d’amis se constitue partie civile. Une enquête de police devra déterminer l’origine de cette violence gratuite ainsi que les circonstances du drame sans oublier les motivations de l’auteur présumé des faits.

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