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Le départ pour l'espace «étrangement normal» pour Thomas Pesquet

L'astronaute français Thomas Pesquet lors d'une conférence de presse au cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, le 16 novembre 2016 [Kirill KUDRYAVTSEV / AFP] L'astronaute français Thomas Pesquet lors d'une conférence de presse au cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, le 16 novembre 2016 [Kirill KUDRYAVTSEV / AFP]

"Tout est étrangement normal", a assuré mercredi l'astronaute français Thomas Pesquet, ajoutant "ne pas encore réaliser" qu'il s'envolera jeudi soir du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) vers la Station spatiale internationale (ISS), pour une mission de six mois en orbite à 400 km au-dessus de la Terre.

"Je ne réalise pas encore qu'on va bientôt décoller. Cela fait sept ans que je m'entraîne et maintenant qu'on n'a jamais été aussi prêt de la fusée, tout est étrangement normal", a déclaré Thomas Pesquet lors de sa dernière conférence de presse, donnée en compagnie de ses deux coéquipiers, l'Américaine Peggy Whitson et le Russe Oleg Novitsky. Parlant à travers une vitre, l'équipage étant en quarantaine jusqu'au lancement programmé jeudi à 20H20 GMT, Thomas Pesquet a ajouté qu'il allait "falloir attendre de s'asseoir dans la fusée et de sentir les vibrations du décollage" pour comprendre qu'il part dans l'espace.

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Thomas Pesquet, 38 ans, sera le 10e Français à partir dans l'espace, le premier depuis Léopold Eyharts en 2008. "Jusqu'à demain soir, je vais mener ma petite vie normale", a précisé en souriant cet ancien pilote de ligne, devant sa famille et ses amis qui assisteront au décollage du lanceur Soyouz dans la steppe kazakhe. Il emportera avec lui un morceau de météorite s'étant détachée de Mars pour atterrir dans le désert du Sahara, symbole selon lui de l'exploration spatiale.

"On la renverra ensuite sur Mars. L'idée n'est pas de faire une performance mais de dire que l'exploration spatiale est un tout. On est plusieurs branches d'un même mouvement d'exploration, on a besoin d'envoyer des robots sur Mars mais on aura aussi un jour besoin d'envoyer des hommes", a déclaré Thomas Pesquet. "Ce qui compte, c'est que ce processus continue. Ce n'est pas mon aventure à moi mais une aventure qui continuera longtemps après nous", a-t-il ajouté, assurant être prêt à faire lui-même le voyage vers Mars, qu'il estime être possible d'ici 20 ans.

"On a tous ça en tête (...) C'est dans la nature de l'homme d'aller de plus en plus loin".

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