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Environnement : la France a atteint ce vendredi 5 mai son «jour du dépassement»

Ce vendredi 5 mai, la France a atteint son «jour du dépassement», environ 5 mois plus tôt qu'en 1961. [Pixabay / image d'illustration]

Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an. C'est le constat établi par l'ONG américaine Global Footprint Network.

Attention. Ce vendredi, la France a atteint son «jour du dépassement», environ 5 mois plus tôt qu'en 1961. En effet, si la population mondiale vivait comme nous, l'humanité aurait besoin de 2,9 planètes Terre pour satisfaire l'intégralité de ses besoins. 

Et comme l'année dernière, et ce, depuis près de six ans, le jour du dépassement pour la France tombe le 5 mai. Il tombe par ailleurs un jour après celui de l'Allemagne, calculé le 4 mai. En effet, la France n'est pas le meilleur élève, mais il n'est pas non plus le plus mauvais.

En 2022, l'Hexagone se plaçait à la 48e place, sur une liste de 188 pays. Le pays qui arrive largement en tête cette même année était le Qatar, avec l'équivalent de neuf planètes consommées.

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Crédit : Global Footprint Network.

À l’inverse, l'île de la Jamaïque est la plus proche de l’équilibre. Le pays avait atteint son «jour du dépassement» le 20 décembre dernier.

En 2022, la Terre a vecu à «crédit Ecologique» dès le 28 juillet

A l'échelle planétaire, le «jour du dépassement» de 2022 avait été fixé le 28 juillet dernier, selon les calculs de l’organisation américaine Global Footprint Network. Cela signifie surtout qu'à partir de cette date, la Terre vit à «crédit écologique» jusqu’à la fin de l’année. Il y a 52 ans, en 1970, le jour du dépassement planétaire était quant à lui fixé au 29 décembre.

Cette date, bien que symbolique, est calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, en prenant en compte l'empreinte écologique des activités humaines, c'est-à-dire les surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées par la population et absorber ses déchets. Et cette empreinte est ensuite croisée avec la «biocapacité» de la Terre, à savoir la capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment les gaz à effet de serre.

Cet indice qui ne cesse de se dégrader depuis des décennies, à l'exception de l'année 2020 marquée par la crise du Covid-19, vise surtout à illustrer la consommation d'une population humaine en expansion sur une planète limitée.

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