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Climat : les pays du G7 s'engagent à mettre fin à leur pollution plastique d'ici à 2040

Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement du G7 se sont aussi engagés dimanche à «accélérer» leur «sortie» des énergies fossiles dans tous les secteurs. [REUTERS/File Photo]

Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement des pays industrialisés du G7 ont annoncé ce dimanche 16 avril leur intention de réduire à zéro leur pollution plastique d'ici à 2040, mais également d'accélérer leur sortie des énergies fossiles.

De nouveaux engagements. Les pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) ont affirmé ce dimanche leur intention de réduire à zéro leur pollution plastique d'ici à 2040 à l'issue d'une réunion de leurs ministres du Climat, de l'Energie et de l'Environnement à Sapporo (Japon).

«Nous nous sommes engagés à mettre fin à la pollution plastique, avec l'ambition de réduire la pollution plastique supplémentaire à zéro d'ici à 2040» au sein du G7, grâce notamment à l'économie circulaire et à la réduction ou à l'abandon des plastiques jetables et non recyclables, selon le communiqué commun du G7.

Il s'agit d'un objectif «ambitieux», s'est particulièrement félicitée la ministre allemande de l'Environnement Steffi Lemke lors d'une conférence de presse.

«Accélérer» sa sortie des énergies fossiles

En parallèle, les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement du G7 se sont engagés dimanche à «accélérer» leur «sortie» des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans se fixer une nouvelle échéance, et ont appelé les autres pays à les imiter.

Mais, ce nouvel objectif ne concerne pas les énergies fossiles assorties de dispositifs de capture et de stockage du CO2. Les pays membres se bornent simplement à souligner que cet objectif s'inscrit dans leurs efforts pour atteindre la neutralité carbone énergétique d'ici à 2050 «au plus tard».

Toutefois, la décision de sortir de l'ensemble des énergies fossiles marque néanmoins une «avancée forte», a réagi la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. «C'est un point d'appui important pour pouvoir élargir cette approche au G20 en Inde et à la conférence de l'ONU sur le climat (COP28) de Dubaï en fin d'année», a-t-elle estimé, tout en admettant que ces futures négociations mondiales «ne vont pas être évidentes».

Soutenir les pays émergents

Le G7 a aussi réaffirmé son engagement d'œuvrer avec les autres pays développés à rassembler 100 milliards de dollars par an pour les pays émergents contre le réchauffement climatique, une promesse datant de 2009 et qui devait initialement être tenue dès 2020.

À noter qu'un sommet pour améliorer l'accès aux financements des pays en développement en matière climatique, un point sensible et crucial pour une réussite de la COP28, est notamment prévu fin juin à Paris.

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