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«Larmes de sirènes» : le parquet de Brest ouvre une enquête sur cette pollution aux microbilles plastiques

Depuis fin novembre, plusieurs plages françaises sont envahies de ces «larmes de sirène». [FRED TANNEAU / AFP]

Ce vendredi 27 janvier, une enquête a été ouverte par le parquet de Brest au sujet des microbilles plastiques qui polluent les côtes françaises.

Depuis plusieurs semaines, des microbilles en plastique, aussi appelées «larmes de sirène», pullulent sur les plages de la façade Atlantique, sans que leur origine soit connue. Le parquet de Brest a décidé d’ouvrir une enquête. 

C’est le pôle environnement du parquet de Brest qui est en charge de cette enquête. Depuis fin novembre, de grandes quantités de ces microbilles plastiques ont été retrouvées sur des plages allant du Finistère à la Vendée. 

L’origine des «larmes de sirène» n’est pas encore connue et elle est assez difficile à déterminer. Néanmoins, d’après les premières analyses, elles pourraient avoir une «origine commune». 

«Les analyses ne permettent pas d'exclure une origine commune des GPI (granulés plastiques industriels) pour les GPI blancs et translucides majoritaires dans les échantillons prélevés» a expliqué Nicolas Tamic, adjoint du directeur du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux à Cedre, à l’AFP. 

Plusieurs plaintes à différentes échelles

La procureure de Brest, Camille Miansoni a affirmé à l’AFP que «des plaintes ont été reçues dans d’autres parquets». Le parquet breton devrait bientôt s’en occuper. 

Ce ne sont pas les seuls puisque l’État et plusieurs collectivités locales ont également décidé de porter plainte contre X. 

Ils devraient être rejoints par la région Bretagne et le département du Finistère. 

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