A cause d’un épais brouillard de pollution, le chef-lieu de la province du Heilongjiang (au nord-est du pays), a dû suspendre lundi la plupart de ses activités.
Ecoles primaires fermées, trafic routier bloqué, aéroport impraticable... Un brouillard de couleur brun foncé s'est abattu lundi sur Harbin, métropole de près de 11 millions d’habitants du nord-est du pays, réduisant la visibilité jusqu’à 10 mètres.
Selon les stations de contrôle de l'air situées au centre de la ville, les concentrations en particules fines, particulièrement nocives pour la santé, ont atteint 1.000 microgrammes par m3, soit 40 fois le seuil recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce pic exceptionnel serait lié à la consommation massive du chauffage domestique, réponse à un hiver local très rigoureux.
Ce phénomène n’est pas inconnu dans les grandes villes chinoises. On se souvient qu’en janvier dernier, un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives avait envahi la capitale Pékin provoquant un afflux de patients souffrant de problèmes respiratoires dans les hôpitaux.
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