L’image féerique de l’archipel a du plomb dans l’aile. D’ici à 2015, la Nouvelle-Calédonie figurera, aux côtés du Qatar, du Koweit et des Emirats arabes unis, sur le podium des principaux contributeurs au réchauffement global, ont estimé hier des associations écologistes.
«Dans les prochaines années, la Nouvelle-Calédonie va augmenter ses émissions de CO2 à 36,8 tonnes par habitant et par an, soit une hausse de plus de 165 % en moins de dix ans», avertissent Conservation International et le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans une lettre au président du gouvernement calédonien.
L’île a mis en service cette année deux imposantes usines de nickel, construites par des majors minières et alimentées par des centrales électriques au charbon. Les associations appellent donc les autorités locales «à décarboner l’économie calédonienne».