Risque de gastro-entérite, de conjonctivite ou encore d’otite, il ne fait pas bon se baigner dans la Seine.
Si l’on sait que cette activité est interdite, les dérogations accordées pour certains événements sportifs sont désormais remises en cause pour des raisons sanitaires, a-t-on appris hier auprès de l’Agence régionale de santé.
Une annonce qui fait suite à l’annulation samedi dernier du Triathlon de Paris, initialement prévu en juillet prochain.
Les autorités justifient cette décision en s’appuyant sur les conséquences des pluies de cet hiver qui ont favorisé la «pollution de la Seine par des matières fécales».
Car en Ile-de-France, lors de fortes précipitations, les eaux sales débordent des canalisations et contaminent le fleuve, véhiculant des maladies qu’un nageur peut contracter. S’il faut deux à trois jours après la pluie pour retrouver un niveau jugé «approprié» à la nage, le principe de précaution est toutefois invoqué pour prendre de telles mesures.