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Thon rouge : les pêcheurs français satisfaits

Un pêcheur de thon rouge à Zahara de los Atunes, en Espagne, en 2006 [Jose Luis Roca / AFP/Archives] Un pêcheur de thon rouge à Zahara de los Atunes, en Espagne, en 2006 [Jose Luis Roca / AFP/Archives]

Le Comité national des pêches maritimes et élevages marins, principale organisation professionnelle de la pêche française, dit mercredi se réjouir de l'augmentation des quotas de thons rouges octroyée par les pays gestionnaires de la ressource en poissons.

La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta), réunie du 12 au 19 novembre à Agadir (Maroc), a accordé un relèvement des quotas de 12.900 à 13.500 tonnes, "dans le respect des avis scientifiques", insiste le Comité dans un communiqué.

Une centaine de bateaux français participent à la pêche au thon rouge en Méditerranée, dont une vingtaine de senneurs, les plus gros et les plus industrialisés.

"Les demandes de la profession ont été entendues", juge le comité des pêches qui mentionne également le "décalage de dix jours de la période de pêche pour les senneurs et la consolidation du cadre général de gestion et de contrôle".

"Toutes ces mesures sont un signe positif donnés à la profession" qui s'est "engagée sur cette pêcherie depuis plus de 4 ans afin de garantir une pêche durable et responsable" estime-t-il.

Le Comité des Pêches représente l'ensemble des professionnels français en métropole et en Outre-mer.

En 2008, les quotas, controversés, atteignaient encore 28.500 tonnes, avant d'être ramenés à 22.000 tonnes en 2009. La menace d'une inscription du thon route sur la liste des espèces en voie de disparition de l'ONU avait alors incité la Cicta (Iccat en anglais) à prendre des mesures plus radicales.

L'objectif est d'arriver à une reconstitution du stock d'ici 2022.

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