Le Vatican ne connaît pas la crise. L’Institut pour les œuvres de religion (IOR), surnommé la «banque du pape», a annoncé mardi un quadruplement de ses bénéfices en 2012, à 86,6 millions d’euros.
Une partie de cette somme, 54,7 millions d’euros, a été attribuée au budget du Saint-Siège.
La «banque du Vatican» a ainsi fait fructifier les quelque 6,3 milliards d’euros de fonds que lui ont confié ses clients. Il s’agissait de la première fois que les résultats de l’IOR étaient publiés en ligne.
Cette volonté de transparence vise à améliorer l’image d’une institution entachée par les scandales. Par le passé, son opacité a notamment permis à la mafia de blanchir son argent sale.
Le président de l’IOR, Ernst von Freyberg, s’est ainsi fixé comme objectif d’inscrire le Vatican sur la «liste blanche» des Etats qui ne recyclent pas d’argent sale.
L’institution a envoyé lundi des lettres à 900 de ses clients leur demandant de clore leur compte, en raison de «soupçons de blanchiment d’argent sale, voire de financement du terrorisme».
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