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PSA : 4,7 milliards d'euros de dépréciations d'actifs

Logo de PSA Peugeot Citroën [Lionel Bonaventure / AFP/Archives] Logo de PSA Peugeot Citroën [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi avoir passé des dépréciations d'actifs de 4,7 milliards d'euros en 2012, pour prendre en compte l'aggravation de la situation du marché automobile européen, mais a confirmé ses prévisions de trésorerie et d'endettement à court et moyen terme.

La majeure partie de ces dépréciations (3,89 milliards) porte sur sa branche automobile.

Le montant total "a un impact négatif de même montant sur le résultat net part du groupe de PSA en 2012", ce qui laisse présager une perte nette massive sur l'exercice, mais le constructeur a assuré dans un communiqué qu'il "n'affecte ni sa solvabilité, ni sa liquidité".

PSA a expliqué avoir procédé à "un ajustement de valeur comptable sur les actifs de la division automobile qui traduira l'impact sur le groupe de la dégradation du marché européen".

Ceci se traduit par un ajustement de valeur des actifs de la division automobile pour un montant de 3,009 milliards d'euros et un ajustement de valeur nette des impôts différés de 879 millions. Cette dépréciation "est réversible", selon le constructeur.

Le directeur financier du groupe a expliqué lors d'un point presse qu'"il y a eu une prise de conscience au deuxième semestre que la crise serait sans doute plus longue que prévu" sur le marché automobile européen, dont PSA est encore très dépendant, ce qui a conduit à cette opération comptable.

A cela s'ajoutent 855 millions supplémentaires, liés à des dépréciations de stocks, une baisse de volumes de ventes ou encore au plan de restructuration en France. PSA avait déjà passé pour 612 millions de dépréciations dans ses comptes du premier semestre.

Les 4,7 milliards annoncés jeudi soir vont avoir "un impact négatif de même montant sur le résultat net part du groupe de PSA Peugeot Citroën en 2012, mais n'affecte ni sa solvabilité ni sa liquidité", selon le communiqué. "Ces dépréciations d'actifs sont sans impact sur la trésorerie", insiste le groupe.

Le constructeur a maintenu ses prévisions à court et moyen terme, avec un "objectif de dette nette à fin décembre 2012, qui devrait s'élever à environ 3 milliards d'euros", une consommation mensuelle de liquidités divisée par deux et un retour de sa trésorerie opérationnelle à l'équilibre fin 2014.

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