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Dans les coulisses d’Amazon

Photo de la page internet du site Amazon en français, le 13 novembre 2012 à Paris [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

Des jouets qui défilent par milliers sur des tapis roulant à perte de vue, mais aussi des livres, des meubles, des vêtements ou encore des produits cosmétiques… le géant américain Amazon est sur le pied de guerre en cette dernière semaine avant Noël où les commandes affluent du monde entier.

En France, le leader mondial de la vente en ligne gère trois centres gigantesques répartis sur 156 000 m2, soit l’équivalent de vingt et un terrains de football.

Tels les lutins du Père Noël, 4 000 salariés se relaient sept jours sur sept et 24h/24 en cette période d’affluence record pour traiter des colis destinés aux Français mais qui transitent aussi pour être envoyés et placés sous les sapins dans deux cents pays, car la France est un carrefour crucial pour Amazon.
 

420 000 colis traités en 24h

A Saran (Loiret), à Sevrey (Saône-et-Loire) et à Montélimar (Drôme), ces employés, qui travaillent selon le rythme des trois-huit, suivent le tempo rapide imposé par le ballet incessant des semi-remorques, avant d’envoyer les précieux colis.

Si la semaine qui précède le réveillon de Noël s’avère chargée, c’est début décembre que le challenge s’avère être le plus intense de l’année.

«En décembre 2011, lors de notre journée la plus forte, nous avons traité en 24 heures, 420 000 colis, soit l’équivalent du contenu d’un camion, toutes les 7 minutes, quand Amazon en traitait 9 millions à l’échelle mondiale le même jour», rapporte Frédéric Duval, responsable et chef d’orchestre de cette importante logistique.
 

Un colis géré en moins de 2h30

A Saran, tout va très vite. Avec l’informatique qui permet de savoir à tout moment où se trouve un colis, il faut compter 2h30 en moyenne entre le moment où un colis arrive sur le site et son départ.

«Ce qui permet notamment d’assurer des livraisons le jour même pour les clients du service Premium», explique Frédéric Duval. Si le groupe se refuse à communiquer les résultats économiques de son activité, il reste confiant quant à l’avenir du secteur de la vente en ligne.

Preuve en est, l’ouverture au second semestre de l’année prochaine, d’une quatrième plate-forme à Lauwin-Planque (Nord), où 2 500 postes de préparateurs de commande seront à pourvoir d’ici à 2015. 

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