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Sauver la Grèce est dans l'intérêt de l'Allemagne, assure Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel au Bundestag à Berlin le 30 novembre 2012 [Johannes Eisele / AFP] La chancelière allemande Angela Merkel au Bundestag à Berlin le 30 novembre 2012 [Johannes Eisele / AFP]

Le sauvetage de la Grèce est dans l'intérêt de l'Allemagne, assure la chancelière allemande Angela Merkel dans l'édition dominicale de Bild, alors que les députés allemands ont donné vendredi leur feu vert à un nouveau plan d'aide à Athènes.

Aider la Grèce "est dans l'intérêt de l'Allemagne car les mesures sont toujours prise en gardant toute la zone euro en tête et profitent à tous les pays-membres, y compris l'Allemagne", a-t-elle assuré dans un entretien au Bild am Sonntag.

"Je sens évidemment le scepticisme de beaucoup de concitoyens et je le comprends d'ailleurs en partie, car la Grèce a souvent déçu ses partenaires dans les années passées. Beaucoup de choses qui avaient été promises par le gouvernement grec qui n'ont pas été tenues", a-t-elle admis.

Mais "je remarque enfin chez le gouvernement grec une détermination à réorganiser le pays de fond en comble, à lui donner des structures modernes et l'Allemagne y contribuera par ses conseils et par ses actes", a-t-elle poursuivi.

La chancelière a obtenu vendredi le feu vert des députés allemands aux mesures adoptées en début de semaine par la zone euro pour sauver la Grèce de la faillite, qui se traduiront notamment par le déblocage d'une tranche d'aide de 43,7 milliards d'euros.

Au total, 473 députés ont voté en faveur (100 voix contre, 11 abstentions) de ces mesures, et la chancelière, forte de 293 votes positifs au sein de sa majorité, n'a pas eu besoin des voix de l'opposition sociale-démocrate et écologiste, qui avait annoncé qu'elle voterait oui.

Mme Merkel estime qu'il ne faut plus parler négativement de la Grèce: "l'économie (...) dépend à 50% de la psychologie, et je recommande fortement de ne pas passer son temps à ressasser des scénarios d'échec ou catastrophistes, mais au contraire à accompagner positivement le redressement progressif de la Grèce pour permettre à un scénario plus favorable de se réaliser".

"Je continuerai à faire ce qui est le mieux pour l'Allemagne et l'Europe, ce qui limitera le plus les conséquences financières et sans jamais faire peser de risques ingérables pour nous", a encore promis la chancelière allemande, qui travaillera "de toutes (ses) forces pour stabiliser et renforcer l'euro".

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