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Diddy : le rappeur demande le rejet de plusieurs plaintes

Les plaintes contre les entreprises de Diddy, «Bad Boy Records» et «Combs Enterprises», ne peuvent aboutir légalement selon son équipe juridique. [ANGELA WEISS / AFP]

L'équipe juridique de Diddy a contesté le procès intenté par une femme pour agression sexuelle en 1991, demandant le rejet de certaines plaintes en raison de l'absence de lois à l'époque des faits présumés.

Une rude bataille judiciaire. Les avocats de Diddy ont déposé une requête pour le rejet de certaines plaintes portées par une femme accusant le rappeur de l'avoir droguée et violée en 1991, invoquant des lois qui n'étaient pas en vigueur à l'époque des faits allégués.

Dans les documents déposés, les avocats ont soutenu que «de nombreuses accusations fausses, offensantes et salaces» ont été portées contre l'artiste et ses sociétés dans le cadre d'une poursuite intentée par Joi Dickerson-Neal «en vertu de lois qui n'existaient pas au moment où la faute alléguée a été commise et à l'encontre de personnes morales qui n'étaient pas constituées ou qui n'existaient pas».

En novembre dernier, la victime présumée avait déposé plainte devant la Cour suprême de Manhattan, affirmant que Diddy l'aurait intentionnellement droguée lors d'un rendez-vous alors qu'elle était étudiante à l'université de Syracuse, et aurait enregistré l'agression sexuelle.

De plus, il aurait partagé la vidéo avec d'autres figures de l'industrie, pratiquant ainsi du «revenge porn», qui désigne le fait de partager un contenu sexuellement explicite publiquement en ligne sans le consentement de la personne concernée en guise de «vengeance».

Diddy face à cinq plaignants 

Toutefois, les avocats du producteur ont souligné que la loi sur le «revenge porn» n'est devenue effective qu'en décembre 2017à New York, et ne pouvait donc pas s'appliquer rétroactivement à un procès concernant un incident survenu en 1991. De même, la loi new-yorkaise sur les victimes de traite humaine est entrée en vigueur le 1er novembre 2007, soit environ 16 ans après l'agression sexuelle présumée.

Aussi, les plaintes contre les entreprises de Diddy, «Bad Boy Records» et «Combs Enterprises», ne peuvent aboutir légalement selon l'équipe juridique, car aucune des deux entités n'existait à l'époque des faits. En effet, la première a été fondée en 1993, et la seconde en 2013.

Diddy fait actuellement face à des accusations d'agression sexuelle de la part de cinq personnes dans des affaires distinctes depuis plusieurs mois. Il a catégoriquement nié chacune d'entre elles.

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