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«HPI», «Déter»... Une quarantaine de productions de séries à l'arrêt ce mercredi en raison d'une grève des techniciens

Le tournage de la cinquième saison de «HPI» avec Audrey Fleurot a de nouveau été interrompu. [© M.TOUSSAINT / SEPTEMBRE PROD / ITINERAIRE PROD /TF1]

Une quarantaine de productions de séries et de téléfilms sont à l’arrêt ce mercredi en France, en raison d’un mouvement de grève des techniciens.

Si la grève des scénaristes et des acteurs vient de s’achever aux Etats-Unis, c’est désormais en France que les productions risquent de se faire attendre. 

Ce mardi 14 novembre, Le Parisien a fait savoir qu’une grève des techniciens prévue ce mercredi et ce jeudi allait mettre à l'arrêt une quarantaine de productions de téléfilms et de séries dont «HPI» et «Déter».

Des techniciens avaient déjà débrayé la semaine précédente, répondant à un appel à la mobilisation de deux syndicats, la CGT Spectacle et le Syndicat national des techniciens et travailleurs de la production cinématographique et de télévision (SNTPCT), pour protester contre la refonte de l'assurance chômage des intermittents du spectacle et l’absence de revalorisation des salaires minima depuis 2007.

«Face au refus des quatre syndicats de producteurs de prendre en compte notre demande de réouverture des négociations salariales, en vue d’obtenir la revalorisation des grilles de salaires minima garantis à hauteur de 20 %», le SPIAC-CGT, le SNTPCT et la CFTC Media+ appellent «tous les salariés de la production audiovisuelle à des actions de grève», comme l'a indiqué Le Parisien.

«Pas encore aussi médiatisée que la crise des scénaristes et acteurs aux États-Unis, la colère qui s’exprime parmi les professionnels de la production audiovisuelle traduit des formes identiques de désarroi», a également écrit le Syndicat des professionnels des industries de l’audiovisuel et du cinéma CGT dans un communiqué.

«Les salariés ont perdu 20 % de pouvoir d’achat dans ce secteur. Ils ont vu leurs conditions de travail se dégrader, les amplitudes de travail ont explosé avec l’arrivée des plates-formes numériques, et ils restent confrontés à une égale précarité de l’emploi», fait encore savoir le syndicat.

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