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Alessandra Sublet revient sur son terrible baby-blues pour faire bouger les lignes

Alessandra Sublet montera sur scène pour la première fois cet été à Avignon. [Valery HACHE / AFP]

Dix ans après la parution de son ouvrage «T’as le blues, baby?», Alessandra Sublet revient sur le baby-blues qu’elle a traversé pour faire bouger les lignes et désacraliser le regard parfois idéaliste porté par la société sur la maternité.

Libérer la parole. Dans une publication partagée sur Instagram, Alessandra Sublet a célébré le dixième anniversaire de son premier ouvrage «T’as le blues, baby?», consacré au terrible baby-blues auquel elle a été confrontée à la naissance de sa fille, Charlie.

L’occasion pour l’ex-animatrice d’évoquer à nouveau ce phénomène de dépression post partum, qui touche, à des degrés divers, 50 à 80% des femmes ayant accouché, selon le site Ameli. Un souvenir douloureux sur lequel elle est revenue pour que le phénomène de baby-blues ne soit pas passé sous silence.

«Je me souviens à l’époque la réaction de certaines, certains qui me disaient mais tu ne peux pas dire que la maternité c’est difficile, et puis le baby-blues c’est rien Alex !», note la quadragénaire, avant de partager sa propre expérience.

«Je n’osais pas dire que je n’allais pas bien»

«Il y a donc onze ans maintenant j’ai fait un baby-blues, une dépression post partum qui a pourri une partie de ma maternité… Je devenais mère ce qui aux yeux de la société est une chose merveilleuse donc et dans le même temps je pleurais à chaudes larmes me sentant incapable de m’occuper de ma fille», explique-t-elle.

Dépourvue face à cette situation, elle explique n’avoir pas osé en parler, en raison notamment de la pression sociale qui entoure la maternité. «Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et je n’osais pas dire que je n’allais pas bien puisque tout le monde me disait que c’était génial d’être mère !». Dix ans après, Alessandra Sublet témoigne à nouveau, pour faire avancer le regard parfois idéaliste que la société porte sur l'arrivée d'un enfant. «Notre condition féminine avance mais comme parfois notre mode de pensée reste bloqué au Moyen Âge, je voulais juste faire une petite piqûre de rappel», conclut l’ex-animatrice, qui depuis quelques mois s’est lancée dans un nouveau projet : monter sur les planches.

Alessandra Sublet s’apprête à faire ses premiers pas au théâtre dans «Tous les risques n’auront pas la saveur du succès». Un seul en scène qu’elle a écrit et qu’elle donnera pour la première fois, dès le 7 juillet, dans le cadre du festival Off d'Avignon. Un nouveau challenge qu’elle dépeignait en avril dernier, sur Instagram, comme «une longue réflexion qu'elle a eue sur notre faculté à faire des choix, (...) sur tous ces obstacles qui jalonnent notre existence et que chacun doit essayer de surmonter pour trouver son propre épanouissement».

Cette philosophie de l'audace, elle la défend à nouveau : «Osons… je ne peux vous dire mieux», souligne ainsi la désormais comédienne dans sa dernière publication.

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