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«Je ne suis pas le cerveau» : Kev Adams se défend d'être à la tête d'une arnaque aux NFT autour du projet de film «Plush»

L’acteur assure n’avoir perçu aucune rémunération pour avoir fait la promotion d’une vente de NFT, censée servir à financer un film. [Anne-Christine POUJOULAT / AFP]

Après avoir participé en mai dernier à la promotion d'une vente de NFT destinée au financement d’un film d’animation intitulé «Plush», aujourd’hui soupçonnée d’être une arnaque, Kev Adams se défend.

Face à la polémique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, l’humoriste est sorti du silence. En mai 2022, Kev Adams avait annoncé à ses abonnés un projet ambitieux : la création du film d'animation «Plush» grâce à un financement participatif. Le film devait réunir plusieurs célébrités dont Audrey Lamy, Gims, Dadju, Camille Lellouche, Gérard Darmon ou encore Éric Judor. 

L'humoriste de 31 ans avait ainsi expliqué à ses abonnés qu'ils pouvaient acheter des NFT pour financer le projet et récupérer ensuite une part des bénéfices du box-office.

Selon les révélations d'une enquête de Médiapart publiée dimanche 23 avril 2023, ce projet se serait révélé être une arnaque. Près de 770 investisseurs auraient en effet perdu l'équivalent d'environ d'1,5 million d'euros entre mai et juin 2022. Kev Adams a décidé ce lundi 24 avril de commenter l’affaire via Twitter.

«Les amis, je n’ai pas l’habitude de répondre aux polémiques. Mais là, vue l’ampleur, il me paraît important de mettre les choses au clair. J’ai été contacté en 2021 au sujet d’un projet de long métrage d’animation participatif. L’idée était simple : je devais prêter ma voix à un dessin animé potentiel et en faire la promotion. Autrement dit : exercer mon métier. C’EST TOUT», souligne-t-il. 

«Entouré de professionnels» 

«Le concept était nouveau, moderne, cool, et l’idée de partager un film avec les gens me plaisait. Je me suis assuré du sérieux du projet, j’ai même longuement parlé avec les studios (qui étaient censés produire et fabriquer le film). J’étais en confiance, entouré de professionnels. J’ai compris par la suite que leur projet était trop ambitieux et inadapté au marché des NFT et du cinéma», ajoute-t-il.

«Je me suis moi-même engagé pour rien. Je précise que de mon côté il n’y a eu aucune rémunération. Le principe pour moi était d’être rémunéré uniquement si le film se faisait», assure l’acteur de la série «Soda».

«Je regrette que des personnes se sentent aujourd’hui lésées ou trahies. Contrairement à ce que certains articles font croire je ne suis pas le «cerveau» d’une opération ou d’une arnaque quelconque. J’ai juste accepté de prêter ma voix à un film d’animation. Et je me retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique qui remet en cause mon intégrité et mon honnêteté vis-à-vis de mon public», conclut l’acteur.

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