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L'étrangleur de Boston : la véritable histoire derrière la série sur Disney +

Keira Knightley tient le rôle principal dans le film «L’Étrangleur de Boston». [© Disney+]

Entre 1962 et 1964, la ville de Boston aux États-Unis va vivre sous la menace d’un tueur en série qui fera pas moins de 13 victimes. Une histoire sordide dont s’inspire le thriller «L’Ètrangleur de Boston», à découvrir le 17 mars prochain sur Disney+, avec Keira Knightley dans le rôle principal.

Un récit à peine croyable. Dans le film «L’Ètrangleur de Boston», à découvrir le 17 mars prochain sur Disney+, Keira Knightley incarne une journaliste qui enquête sur une série de meurtres perpétrés à Boston, impliquant des femmes retrouvées violées et tuées à leur domicile dans les années 1960. Un scénario inspiré d’une véritable affaire, pour laquelle il aura fallu attendre près de 50 ans avant que l’identité du tueur ne soit établie grâce à un prélèvement ADN.

Surnommé «l’étrangleur de Boston», Albert DeSalvo s’était engagé dans l’armée américaine en 1949, et était connu pour son goût immodéré pour le sexe. À l’époque, il avait même proposé ses «services» aux épouses de soldats délaissées, parfois contre des bijoux, rapporte un article du Boston Herald de 2013. Père de deux enfants, Albert DeSalvo sera arrêté à plusieurs reprises pour s’être introduit par effraction chez des dizaines des femmes, évitant à chaque fois la prison.

Fin de partie en prison

En 1962, l’horreur commence, avec des viols suivis d’une strangulation. Au moins treize femmes seront victimes d’Albert DeSalvo, sans que la police ne parvienne à l’identifier et à l’arrêter. Il faudra attendre le mois de novembre 1964, et le témoignage d’une jeune femme mariée qu’il laissera finalement sauve après l’avoir attachée à son lit et agressée sexuellement, pour qu’un portrait-robot permette son arrestation.

Albert DeSalvo sera condamné à la prison à perpétuité en 1967, non pas pour les meurtres, mais pour des viols reconnus suite à une négociation de peine obtenue par son avocat. En 1973, il est retrouvé mort dans sa cellule, assassiné de plusieurs coups de couteau par un codétenu qui ne sera jamais identifié. Il faudra attendre des analyses ADN réalisées en 2013 pour qu’il soit, enfin, directement lié aux meurtres commis dans les années 1960.

Cette affaire a eu un tel retentissement qu’un film réalisé en 1968, avec Tony Curtis dans le rôle principal, a vu le jour. La chanson «Midnight Rambler» des Rolling Stones évoque également les meurtres. Et le 17 mars prochain, sur Disney+, une nouvelle adaptation avec Keira Knightley sera à découvrir.

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