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Le prince Harry compare son enfance au film The Truman Show

Le jeune homme explique avoir très tôt voulu se défaire de la monarchie qu'il considère comme un poids trop lourd à porter. [VALERIE MACON / AFP]

Après son interview-choc pour Oprah Winfrey, le prince Harry a de nouveau fait des confidences explosives, justifiant son départ d'Angleterre pour «rompre avec un cycle de souffrance» et qualifiant son enfance de «Truman Show».

Des déclarations qui vont à n’en pas douter faire encore grand bruit outre-Manche, aussi faire grincer des dents dans le clan d’Elisabeth II. Au micro du podcast américain intitulé Armchair Expert, l’époux de Meghan Markle est en effet revenu plus en détails sur les raisons qui l'ont poussé à se retirer de la royauté britannique. Il a notamment évoqué les relations difficiles avec son père le prince Charles, qui l'aurait traité «comme il avait lui-même été traité».

Le prince Harry assure ne pas en vouloir à son père malgré la souffrance, ne pas en vouloir non plus à sa famille qui lui aurait «coupé les vivres» quand il est parti vivre aux Etats-Unis. «Je ne pense pas que nous devrions pointer du doigt ou blâmer qui que ce soit, mais certainement en ce qui concerne la parentalité, si j'ai ressenti une certaine forme de douleur ou de souffrance, c'est peut-être à cause de la douleur ou de la souffrance que mon père ou mes parents ont pu ressentir. Je vais m'assurer de briser ce cycle pour ne pas le transmettre», a-t-il ainsi lancé.

échapper à un destin tout tracé... et aux paparazzi

Sa décision de s’affranchir de ses obligations royales, il a dit l'avoir prise pour «rompre le cycle» de la «souffrance» familiale, mais aussi parce qu’il s’est senti «totalement démuni» quand sa mère Lady Diana était «poursuivie par des paparazzi». Il a révélé qu'il avait une première fois songé à quitter la monarchie à l'âge de 20 ans.

«Je ne veux pas de ce travail, je ne veux pas être ici, je ne veux pas faire ça. Regarde ce qu’ils ont fait à ma mère, comment vais-je m’installer, avoir une femme, une famille quand je sais ce qui va se passer à nouveau», s'est dit le frère du prince William profondément marqué par une jeunesse passée sous les flashs incessants des photographes.

Le fils du prince Charles est allé jusqu'à définir son enfance à la cour comme «un mélange de The Truman Show et d’une vie dans un zoo». « Juste parce que je suis une personne connue, je ne peux pas sortir. C’est vraiment triste et l’argument des paparazzi et de tout le monde est que, si vous êtes dans un espace public, c’est tout à fait acceptable», a-t-il déploré. «Alors, quel est notre droit humain, en tant qu’individu et en tant que famille, si l’on dit qu’à partir du moment où nous sortons de chez nous, la chasse est ouverte et le jeu gratuit au nom de l’intérêt du public ? Il n’y a pourtant aucun intérêt public à emmener vos enfants se promener sur la plage. Rien, ce n’est pas de l’information», s'est-il révolté.

Depuis qu'il a déménagé aux Etats-Unis avec femme et enfant, le prince Harry se sent plus libre. «Je peux emmener Archie (son fils de 2 ans, ndlr) à l'arrière de mon vélo, Je n'aurais jamais eu la chance de faire ça», a-t-il confié.

Venu faire la promotion de la série documentaire «The Me You Can’t See», le prince s'est en outre dit aujourd'hui «plus à l’aise pour discuter» de ses «propres luttes», arguant le faire aussi «pour aider d’autres personnes ». Dans ce programme, qui sera mis en ligne le 21 mai sur AppleTV+, le duc de Sussex et la journaliste américaine Oprah Winfrey abordent en effet le délicat sujet de la santé mentale avec des célébrités comme Glenn Close ou Lady Gaga.

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