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Gérard Depardieu : l’acteur perd son sang-froid face à Claire Chazal à propos de ses «copains dictateurs»

Gérard Depardieu était invité sur le plateau de l’émission «Passage des Arts», le lundi 1er février. [© capture d'écran / France.tv]

Invité de l’émission «Passage des arts», lundi 1er février, pour parler de son livre «Ailleurs», Gérard Depardieu s’est emporté contre Claire Chazal à l’évocation de ses «copains dictateurs».

La conversation est lancée au moment où Claire Chazal lui parle de sa volonté de «vivre comme un enfant», avec la diffusion d’une archive datant de 1977 où le comédien parle de son mépris pour les adultes. «Les adultes m’ennuient profondément, j’aime pas les adultes, j’aime pas les gens qui ont un costume», entend-on dire Gérard Depardieu dans l'émission Passage des Arts sur France 5. De retour en plateau, le dialogue entre la journaliste et l’acteur prend alors un tournant politique, et polémique, quand il affirme ne pas avoir changé d’opinion sur ce point, surtout vis-à-vis des hommes en costume, à savoir les hommes de pouvoir, ceux qui font de la politique.

Pour lui, ces derniers ont un «pouvoir enchaîné». «Mais ce n’est pas ça le pouvoir. Le pouvoir, c’est la liberté», clame Gérard Depardieu. «Il y a peu d’hommes politiques qui trouvent grâce à vos yeux», lui fait ensuite remarquer Claire Chazal, avant de citer le nom de Jacques Chirac auquel il fait référence dans son livre. «Chirac était très aimé, d'ailleurs de tous mes copains dictateurs comme le disent ces journalistes à la c***», surenchérit le comédien.

«D'abord, je n'ai pas rencontré de dictateurs, puisque je les fuis, je ne les aime pas non plus. Puis en plus c'est très délicat de… Effectivement, je n’ai pas rencontré d'Hitler, je n’ai pas rencontré de gens encore aussi stupides», poursuit Gérard Depardieu. C’est alors que Claire Chazal l’interrompt : «Juste le président russe». Une précision qui ne manque pas d’agacer l’acteur. «Ah parce que vous pensez que c'est un Hitler ? Il a fait quoi ? Des holocaustes ?», s’emporte Gérard Depardieu.

«Je ne dirais jamais que c'est Hitler. On peut s'interroger sur les droits de l'homme en Russie», contre-attaque Claire Chazal. «Vous pensez à Navalny ?», interroge alors Gérard Depardieu en référence à Alexeï Navalny, opposant politique de Vladimir Poutine actuellement jugé en Russie. «C’est le dernier exemple en date», précise Claire Chazal. «C'est pas une question de droit de l'homme… Moi, je ne me mêle jamais de politique quand je suis dans un pays étranger», conclu finalement Gérard Depardieu pour mettre fin au débat.

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