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Les meilleurs coffrets Bluray de ce début d'année

De belles éditions pour commencer l'année 2021 du bon pied. [The Jokers, Studiocanal, Carlotta, La Rabbia, ESC, L'atelier d'images]

Alors que les salles obscures sont toujours fermées, le cinéma se vit actuellement à domicile, bien calé dans son canapé. Les éditeurs ont donc décidé de nous gâter avec de beaux coffrets contenant des pépites méconnues ou de grands classiques.

«Peggy sue s'est mariée», de francis ford coppola

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Décidément, les années 80 ont adoré les voyages dans le temps. Un an après «Retour vers le futur», «Peggy Sue s'est mariée» envoie son héroïne vingt-cinq plus tôt, lui proposant de changer son destin. Ce conte un peu fou, qui évoque avec subtilité les sixties, est aussi l'occasion de revoir Kathleen Turner dans un de ses rôles les plus marquants, alors qu'elle était une des actrices les plus bankables de l'époque. 

«Peggy Sue s'est mariée», de Francis Ford Coppola, éd. Carlotta, disponible le 17 février, 28 €

«THE crying game», de neil jordan

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Le film qui a ouvert les portes d'Hollywood à Neil Jordan. Deux ans avant «Entretien avec un vampire», le réalisateur irlandais livrait un long-métrage aux ressorts plus intimes. Politique, «The Crying Game» l'est par son thème, puisqu'il aborde le conflit nord-irlandais et les déchirements qu'il a provoqués. Mais il est également sociétal car les personnages vont devoir affronter leurs propres préjugés et les dépasser. A voir d'urgence, d'autant plus que le film a enfin bénéficié d'une remasterisation digne de son rang.  

«The Crying Game», de Neil Jordan, éd. ESC, 24,99 €

«L'ANGLAIS», DE STEVEN SODERBERGH

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Pas le film le plus connu de Steven Soderbergh, mais pas le moins intéressant non plus. Sorti au cinéma quelques mois après «Hors d'atteinte» (1998), une autre pépite, «L'Anglais» est un merveilleux film de vengeance, implacable et à l'esthétique soignée. Dans ce long-métrage, Terence Stamp fait merveille en anti-héros monolithique et déterminé. En bonus, une interview exclusive de Soderbergh, qui a été réalisée spécialement pour cette édition. 

«L'Anglais», de Steven Soderbergh, éd. L'atelier d'images, 19,99 €

«Jabberwocky», de terry gilliam 

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Un film comédie fantastico-médiévale avec les Monty Python ? Non, il ne s'agit pas de «Sacré Graal», sorti deux ans plus tôt, mais de «Jabberwocky», le premier film en solo de Terry Gilliam (1977). Ce film, qui raconte les aventures pittoresques du jeune Dennis, saura séduire les amateurs. Il bénéficie d'une sublime restauration 4K, supervisée par le British Film Institute, à laquelle s'ajoute une VO en DTS-HD. Un making-of de 41 minutes, réalisé en 2017, accompagne cette sublime galette, délicieusement absurde. 

«Jabberwocky», de Terry Gilliam, éd. Carlotta, 18 €, disponible le 17 février, 28 €

«JARDINS DE PIERRE», DE FRANCIS FORD COPPOLA

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Coppola a raconté la guerre du Vietnam avec une maestria sans égal dans «Apocalypse Now». Huit ans plus tard, il a abordé un versant plus intime du conflit dans le méconnu «Jardins de pierre», sorti en 1987. Il s'y intéresse à la vie de soldat, et en particulier à leur fierté mêlée de doute. Un film puissant, magnifiquement restauré, même si on peut regretter une piste audio stéréo en VO.

«Jardins de pierre»de Francis Ford Coppola, éd. Carlotta, disponible le 17 février, 28 €

«Memories of murder», de Bong Joon-Ho

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Bien avant d’être oscarisé pour son chef-d’œuvre «Parasite» en 2020, Bong Joon Ho avait déjà marqué les esprits avec son tout premier long-métrage inspiré de faits réels. De 1986 à 1991, un tueur en série a violé et tué dix jeunes femmes en Corée du Sud. Une enquête macabre entrecoupée de séquences plus légères voire burlesques qui s’accompagne du documentaire de Jesus Castro, «Memories, retour sur les lieux du crime».

«Memories of murder», de Bong Joon-ho, éd. La Rabbia, 20 €

«Le procès Julie Richards», de Larry Peerce

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Un drame sociétal qui s’inscrit dans la collection «Make my day !» de Jean-Baptiste Thoret. Sorti en 1964, ce film dénonce la discrimination raciale qui sévit aux Etats-Unis à travers l’histoire d’une femme blanche, mère d’une petite fille, qui épouse un employé de bureau noir. La lutte pour les droits civiques, un sujet qui reste malheureusement d’actualité. Ce long-métrage a valu à l’actrice Barbara Barrie le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes.

«Le Procès de Julie Richards (One Potato, Two Potato)», de Larry Peerce, éd. Studiocanal, 19,99 €

«Bluebird», de Jérémie Guez

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S’ils espèrent que son prochain film «Sons of Philadelphia» avec Matthias Schoenaerts pourra sortir cette année malgré la crise sanitaire, les fans du romancier, scénariste et réalisateur Jérémie Guez peuvent revoir sa première œuvre adaptée de l’ouvrage «L’homme de plonge». Un ex-taulard va se retrouver au cœur d’une affaire sordide après l’agression de la fille de sa logeuse. Des bonus sont disponibles, dont un entretien avec l’actrice principale, Lola Le Lann. 

«Bluebird», de Jérémie Guez, éd. The Jokers, 20 €

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