«Retour vers le futur», la saga avec Michael J. Fox , fête cette année ses 35 ans, et n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Voici quelques anecdotes qui permettent de voir la trilogie culte sous un autre jour.
Des placements de produits à gogo
Pizza Hut, Pepsi, Nike, Black & Decker, Texaco, ou encore 7-Eleven… Retour vers le futur est un des films avec le plus de placements de produits de toute l’histoire du cinéma. Une façon de jouer sur l’évolution des marques à travers le temps mais aussi, pour les producteurs, de commencer à rentabiliser leurs investissements avant même la sortie du film en salles. Un procédé qui ne va pas sans aléas, certains labels ayant exigé un droit de regard sur la manière dont ils étaient présentés. Un casse-tête dont se seraient bien passé les équipes créatives. « C’est comme si vous aviez un producteur en plus », a expliqué le réalisateur Robert Zemeckis. Le scénariste Bob Gale a même pris une grande décision : «Ce film m’a donné une leçon : je ne referai plus jamais de placement produit de ma vie, jamais… Je ne prendrai jamais plus l’argent des marques car vous perdez le contrôle créatif de votre projet. » Les différentes versions internationales ont achevé de complexifier l’opération. Ainsi dans la version originale, la future mère de Marty Mc Fly l’appelle Calvin Klein en se fiant au nom brodé sur ses sous-vêtements, alors que dans la version française elle l’appelle Pierre Cardin.
ronald Reagan contacté
Les parties du scénario qui parlent du Président Ronald Reagan ont dû être approuvées par la Maison-Blanche pour s'assurer qu’elles n’étaient pas offensantes pour le président. Ce dernier, ancien acteur, a même été contacté pour jouer le maire de Hill Valley dans le troisième volet. Une offre alléchante pour celui qui était un grand fan de la saga mais qu’il a finalement déclinée.
Une voiture plutôt qu’un réfrigérateur
Les scénaristes comptaient faire voyager dans le temps leur héros à bord d’un réfrigérateur nucléaire, avant d’opter finalement pour la Delorean dont le design futuriste a achevé de convaincre Zemeckis. Un choix qui permettait dans le même temps d’éviter que des enfants ne s’amusent à s’enfermer dans un réfrigérateur pour tenter l’expérience chez eux.
Des décors de seconde main
Il n’y a pas de petites économies, et le réalisateur n’a pas hésité à réutiliser des décors. Le tunnel qu'emprunte Marty McFly pour voler l'almanach à Biff Tannen est en fait celui qui mène vers Toon Ville dans Qui veut la peau de Roger Rabbit, que Zemeckis avait réalisé un an plus tôt. De même, l'hôtel de ville de Hill Valley où se trouve la mythique horloge n’a pas été créé pour l’occasion puisqu’il s’agit de Courthousquare, qui se trouve dans les studios Universal à Los Angeles. Le décor a déjà servi pour de nombreux films, à l'instar des Gremlins.
l'attraction «Back to the Future, The Ride»
De 1991 à 2007, Back to the future... The Ride, une attraction immersive, permettait aux visiteurs des Studios Universal de replonger dans l’univers du film. Clou de la visite, une séquence de quatre minutes pied au plancher de la DeLorean. La conception du simulateur, qui a laissé un souvenir impérissable à tous ceux qui ont la chance de l'avoir essayé, avait coûté 60 millions de dollars.
Michael J. Fox a failli y laisser sa peau
Dans le troisième opus de la saga, Marty Mc Fly se retrouve avec un nœud coulant autour du cou. Pour un effet plus réaliste, Zemeckis avait décidé de ne pas laisser de support sous les pieds de l’acteur. Une erreur de timing à la septième prise a failli lui être fatale. Fox a commencé à étouffer et a fini par perdre connaissance. Heureusement plus de peur que de mal, mais le tournage avait dû s’interrompre une journée et l’équipe avait par la suite fait appel à un cascadeur.
La Première apparition à l’écran d’une future star
Dans le second volet de la saga, Marty McFly croise deux enfants des années 2015 en train de jouer à un jeu vidéo. L’un deux est l’acteur Elijah Wood qui deviendra quelques années plus tard le héros de la saga «Le Seigneur des anneaux». Par ailleurs, Billy Zane a aussi fait ses débuts à l'écran dans «Retour vers le futur» dans le rôle de Match, l'un des voyous du gang de Biff Tannen.
Un cadran de vitesse pas très légal
Une loi de 1979 instaurée sous le mandat de Jimmy Carter interdisait aux fabricants de voiture de produire des cadrans de vitesse gradués au-delà de 85 miles par heure (environ 136Km/h), afin de ne pas encourager les particuliers à appuyer sur le champignon. Révoquée à la fin des années 1980, elle était encore en vigueur au moment du tournage de Retour vers le futur. Le cadran de la DeLorean gradué jusqu’à 88 miles par heure (environ 140km/h) a donc dû être spécialement créé pour l’occasion.
Le designer du premier volet écarté à cause de Blade Runner
Nommé aux Oscars pour son travail sur le film «Blade Runner», Larry Paull n’a pas été rappelé pour le deuxième volet, Zemeckis craignant qu’il ne propose une esthétique trop sombre.
Une série animée dans les années 1990
Une série animée, qui comptera deux saisons de 13 épisodes, a vu le jour en 1991. Dan Castellaneta, voix de Homer Simpson, y tient le rôle du Doc. Quant à l’acteur original, Christopher Lloyd, il faisait aussi partie du projet. On pouvait le voir au début et à la fin de chaque épisode.