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Koh-Lanta : Laurent, le prof menacé de décapitation, pousse un coup de gueule contre la prod, Alexia-Laroche Joubert lui répond

[© Laurent Vu / ALP / TF1 // © Ah ! Production ]

Laurent, l’aventurier de la saison de Koh-Lanta victime de menaces de décapitation sur son compte Instagram, est en colère contre la presse qui a « jeté son nom en pâture » et contre la production de l’émission qui « contrôle », dit-il, toutes les interventions des candidats. Un coup de gueule posté sur Facebook auquel Alexia Laroche-Joubert a tenu à répondre.

« Nuit courte et agitée, je voulais éviter de m'exposer pour protéger les miens, mais Le Parisien (presse people à scandale) a réussi à mettre la main sur mon procès verbal (on se demande comment ?), le Dauphiné a qui j'avais donné mon accord pour clore le sujet et rassurer tout le monde sans donner mon identité, me dit qu'ils sont obligés de suivre et comme tout le monde va balancer mon nom, photo en pâture pour faire de l'argent en bafouant notre accord et sans mon autorisation...Un monde de requin ! », a commencé par écrire l’aventurier ce 4 novembre sur Facebook, avant d’évoquer la production de Koh-Lanta « qui bloque toute notre communication, toutes nos interventions et contrôle nos réseaux sociaux, bizarrement participe aux festins et ne trouve rien à redire et ne m'apporte aucune aide... Tous participent à la mise en danger de la vie d'autrui et bafouent les droits les plus élémentaires de l'instruction...J'ai mis les pieds dans un sacré panier de crabes...».

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Un message auquel n'a pas tardé à réagir Alexia-Laroche Joubert. Dans un entretien accordé ce jeudi 5 novembre à Télé Loisirs, la productrice de Koh-Lanta réplique. « Ce qu'a écrit Laurent est complètement faux. J'ai cherché à le joindre depuis la publication de ce post Facebook, il ne m'a toujours pas rappelée. Je pense que c'est un coup de stress du fait que son PV d'audition ait été rendu public dans la presse. Il attaque à tout va. La presse, les flics, la production de Koh-Lanta, c'est un coup de sang. C'est complètement infondé. Surtout qu'il n'y a aucun problème entre nous et Laurent.»

Concernant l’aide qui n’aurait pas été fournie, elle dément : « quand il nous a contacté, on lui a conseillé de porter plainte. Ce qu'il a fait d'ailleurs et il a eu raison, explique-t-elle. On lui a demandé s'il voulait une aide psychologique pour lui et pour sa femme (...) La réalité c'est qu'on lui propose l'aide et qu'on lui donne un numéro de téléphone d'un psychothérapeute à appeler. La suite c'est le secret médical et nous n'avons pas à intervenir là-dessus ».

Au sujet des réseaux sociaux, elle affirme qu’il n’y a pas de contrôle de la part de la production. « On ne contrôle pas les réseaux sociaux des aventuriers. On ne le pourrait pas d'ailleurs. On les accompagne avant le tournage, et avant la diffusion. À ce moment-là, quelqu'un les rencontre pour leur expliquer ce qu'ils vont vivre. Personne ne peut se rendre compte de l'impact de l'exposition médiatique de Koh-Lanta sur la vie des aventuriers. Mais ils sont libres de leur communication. La seule chose sur laquelle on pourrait intervenir c'est s'ils en disent trop sur le contenu du programme et qu'ils spoilent des futurs épisodes. Ils sont tenus à un engagement de confidentialité. Ils n'ont pas le droit de dénigrer les autres aventuriers. On est dans un cadre de bonne éducation », a-t-elle répondu.

Enfin, à propos de sa prise de parole sur ce sujet sensible, elle explique : « Je prends la parole dans la presse aujourd'hui pour dire qu'il n'y aura pas de menaces impunies proférées contre des aventuriers. Désormais, il y a des dépôts de plaintes, la justice intervient, on saisit le Procureur pour le sensibiliser aux affaires. Laurent a porté plainte. Il a eu raison. La personne a été arrêtée. Il faut arrêter de penser que tous ces paumés peuvent s'exprimer en toute impunité. Ce temps-là est terminé. Ce n'est plus possible (...) 99% des échanges sur l'émission dans Koh-Lanta sont respectueux et normaux. C'est une émission qui déchaîne les passions et qui parfois laisse place à de l'énervement mais dans 99% des cas, c'est toujours dans la décence ». 

L’auteur des menaces condamné

Le Parisien annonce ce vendredi 6 novembre que l’homme qui a menacé Laurent de décapitation sur les réseaux sociaux vient d’être condamné à 18 mois de prison dont six avec sursis. Trois semaines après l’attentat terroriste qui a coûté la vie au professeur d’histoire Samuel Paty, Laurent avait été contacté via les réseaux sociaux. « J'étais dans mon bureau et je m'apprêtais à faire une vidéo sur YouTube pour rendre hommage à Samuel Paty, quand une personne m'a contacté sur Instagram. Le message est tout de suite menaçant Salut grosse m***, tu ne réponds pas, tu sais ce qu'on fait aux profs ? » aurait expliqué Laurent, selon les propos rapportés dans Le Parisien. « Je vais te décapiter, c'est un truc de prof d'histoire », lui aurait ainsi envoyé l’individu, qui aurait également menacé de s’en prendre à la fille de l'aventurier. Selon Le Parisien, le procureur aurait estimé que le comportement de l’auteur des menaces relevait « du régime de la terreur psychologique, imposé de manière virtuelle et qui consiste pour la victime à subir durant deux heures des propos haineux ». L'accusé, qui ne devra plus jamais rentrer en contact avec l'enseignant, aurait au cours de l'audience exprimé ses regrets.

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